Sortie club de l’Ascension 2009

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Compte rendu de 
Gérard, Jacques
Photos de:
Gérard L. , Jacques, André, Gérard D.
La HAUTE

Au grand week end de l'ascension, le club A tire d'aile délaisse sson décamètre de plages et de  falaises atlantiques  et confine son treuil au garage pour une grande aventure de 4 jours.

Bon il faut bien à un moment se décider… entre les Normandies… p’tet ben la haute, p’tet ben la basse (ou entre les deux ??)

La BASSE
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  La météo de 2009 a laissé l'entrain des décideurs habituels bien perplexes. Sans doute la Normandie mais laquelle, la Haute ou la Basse.  Pierre, le chef d'escadrille parti la veille à Clécy en basse Normandie intérieure, ne pouvait que s'imprégner de l'esprit de décision Normand : « ptêt'ben qu'oui, ptêt ben qu'non ! » et repousse  la décision jusqu'au mercredi soir en la confiant au forum par le fidèle Webmaster G3D. Ce sera pour lui Octeville, près du Havre, la HAUTE Normandie.

Est-ce par confusion avec Cherbourg Octeville ? La lassitude de Jacques pour les hautes falaises?   Une  dissidence fomentée par défi au Chef d'escadrille?  Un groupe se décide pour les côtes BASSE Normande de la presqu'île et argue avec sagesse « On s'en contente hein! » Bof.

 

Jeudi 21

Gilles et moi qui avons l'habitude de suivre sommes bien embêtés ce jeudi matin. Hésitation au départ de Nantes, à Rennes, à l'aire du mont Saint Michel. Tension dramatique du  dilemme à l'embranchement de Saint Lô.  Malgré notre penchant à Gauche, direction à droite sur la carte, vers la Haute.

La compétition entre les 2 groupes est ouverte, mais je ne vous conterai bien sûr que les exploits Haut Normand.

D'abord, Sans les coordonnées ni fiche de site, le GPS n'est d'aucun secours pour atteindre en voiture  le décollage. Heureusement, après plus d'une demi heure d'errance, Anne  nous guide par téléphone avec précision jusqu'au décollage de Saint Andrieux  près de l'aéroport pour midi. 

Pierre, Luc, Jean Michel et Pierre-Marie sont déjà parti vers Etretat. Françoise revient du port d'Antifer, frigorifiée malgré sa combinaison et son casque intégral, après deux douzaines de kilomètres. Même Gilles, adepte de la veste aristocratique,  retient la leçon et enfile sa combinaison. Bien  lui en a prit car il aurait été dommage de gâcher par une onglée cette grande heure  d'allée et retour marin avec les mouettes. Au Belvédère, quelques uns tentent la traversée du port d'Antifer. 3 fois j'échouerai en revenant sous le Belvédère un peu bas mais suffisamment pour remonter lentement le long de la falaise. Ce matin les quatre premiers aventuriers sont passés, ont rejoint le phare puis les falaises crayeuses d'Etretat avant de se poser sur la plage. 1500 mètres de marche jusqu'au golf leur permettront de redécoller et de revenir au décollage pour l'heure du déjeuner. Le Vent un peu plus nord de l'après midi n'empêchera pas Paul et Yves de retourner  une ou deux autres fois jusqu'à Antifer avec tous, mais fera obstacle à la traversée du Port.

Même Pascale a survolé cette falaise tout du long avec Pierre Marie pour leur premier soaring d'amoureux qui n'en finissait pas.

Après la fermeture du parking à 20H, la recherche d'un bivouac n'enchante pas Jean Michel et Françoise. Avec Gilles nous trouvons le seul camping voisin du Grand Hameau où le gérant nous accueille après l'heure mais chaleureusement, et ravi de la valse d'Amélie Poulain et peut être de quelque liqueur locale, nous laisse les deux dernières places opportunes. La douche est chaude, les 75cl de Gigondas amenés par  Gilles excellent, et la nuit moins froide qu'à Aurillac.  

Sans aucun témoin pour le certifier, les bivouaqueurs prétendent avoir profité de leurs voiles rapides dans le vent forcissant jusqu'à la tombée de la nuit. C'est juste pour nous vexer.

 

Vendredi 22

Sans aucun témoin vraiment fiable non plus, Luc Paul et Yves prétendent avoir tôt le vendredi matin longer les falaises jusqu'à Antifer et aux falaises d'Etretat.

Les témoins sont nombreux par contre qui ont vu la voile de Paul contourner l'éperon d'Etretat non percée légèrement alimenté par le sud, et aller se poser sous le vent sur la plage derrière.

Ils sont encore plus nombreux avoir vu Yves éviter un tel piège et revenir toujours plus bas éviter la plage par l'engagement d'un 360° dont il eut été sans doute beau que seulement la plume de son aile toucha la mer. N'était-ce pas une attraction pour les touristes ? N'était-ce pas une nouvelle technique de pêche en mer comme le suggèrent les nombreuses algues et cailloux ramenés dans les caissons à la nage ? Ou une publicité complice avec Paul'air pour montrer la difficulté de se débarasser des maillons manuels et promouvoir les maillons rapides

Toujours est-il que le midi même il changeait dans une boutique d'Etretat son téléphone portable, incompréhensiblement en panne par un iphone des plus modernes et moins salé.

D'autres n'avaient toujours pas passer le cap d'Antifer, jusqu'à ce Vendredi midi, où l'Epsilon bleu de Gilles s'est engagée devant moi  à la suite de 2 guides locaux vers le nord au delà du Belvédère, bien haut. Chapeau. Mais Contrairement à Yves l'eau n'est pas l'élément préféré de Gilles. Plutôt que de raccrocher devant la falaise au dessus des réservoirs comme son guide, il choisit de s'appuyer sur la demi falaise cent mètres derrière le plateau intermédiaire. Parait-il que ça montait moins, et une minute plus tard il annonçait calmenent à la radio« je crois que j'ai fait un sketche complet ». L'extrados de  voile bleu est étalée au milieu du plateau à coté des seules branches qui s'agitent sans vent sur cet espace.  Il confirme que l'atterissage sur les  ronciers hauts et épais  est très doux... la sortie du roncier un peu longue.  *(note technique combinaison)

 

Le vent trop faible de l'après midi, laisse le temps à une aile de sécher, à l'autre d'être démêlée, à Pascale de décoller encore et remonter à pied, et aussi à quelques audacieux de tenter un plus faible taux de chute bien surtoilés. Mais qu'elles sont lourdes ses grosses ailes à remonter à pied pour Pierre et Pierre Marie. Ils m'ont montré le chemin qu'il ne fallait pas prendre, merci à eux, de m'avoir ainsi aider à reposer au sommet.

 

Le trophée du soir a été unanimement attribué à Yves, au moment de l'apéritif salé, solennellement près de la chapelle sur les hauts d'Etretat : une composition Deplanche avec Algue et caillou marin.

Incroyable, ni Pierre, ni Pierre marie, ni Paul ne sont partants pour un tour au paramoteur au soleil couchant sur Etretat. La proposition était un peu tardive après cet arrosage. Qualifions le refus de prudence  ; ou de suffisance pour ceux qui ont survolé le site sans moteur. J'irai donc seul pour jouer au petit Léon de quelques photos sur les arches et le roc.

 

Samedi 23

Vent d'est, nord est ou sud est. Le chef d'escadrille file en terre de Basse Normandie à Thury-Harcourt où sous un ciel voilé, orageux et entre les averses les petites voiles de Pierre marie Yves et Pierre  décollent. Nous les rejoignons pour le déjeuner à l'abri de l'averse sous les auvents et haillons judicieusement rapprochés et réchauffés par un Chambertin acceptable avant le café.

Le faible nord est sur le site de Saint Marc d'Ouilly suscite une compétition de durée magistralement réglée et chronométrée par Anne, 4mn 10 pour Yves éliminer pour être parti avant la fenêtre avec une voie encore salée et 31 secondes pour Luc avec la Skim. Mais il faut rester puisque les locaux disent que ça va se renforcer en soirée. François Cormier qui nous a rejoint  y croit le premier avec le biplace et enfin nous dit l'intéressée, s'envoie en l'air de façon durable avec elle. Il avait raison nous enchaînons les passages en dynamique et la petite paroi au dessus de l'Orne  , même au dessus du déco qui permet d'évier les 10km de récupération à Yves n'a  pas attendu le 20ème passage pour se reposer et à Luc qui s'accorche de justesse avec la Véga de son paternel, devenu  pendant la fenêtre de vol randonneur familial du dimanche ou presque.

 

Dimanche 24

Alors qu'à Nantes un soleil lourd chauffe la préparation de l'orage de  la nuit, sur le site d'Ouilly le vent se fait prier, n'autorisant que quelques ploufs. Ouf

 

* Note technique.
La combinaison « Air Xtreme couleur rouge » a passé avec succès le  test "Epineux Ronciers Haute Normandie" le 22 mai 2009.
Amorti : 10/10
Fréquentation de la flore locale : 10/10
Fréquentation de la faune locale (test « Vaches normandes ») : 7/10. 
Ce test a déclenché une curiosité blasée.
Le manuel d'utilisation de 192 pages est clair et précis. Nous 
regrettons cependant qu'il n'existe qu'en versions Japonais, Corréen  et Islandais.
Par contre, la combinaison est dotée d'une fonction "sauna" qui se  déclenche automatiquement à l'atterrissage, et nous n'avons pas trouvé  le bouton "off sauna", ni lors du test, ni dans le manuel d'utilisation.
Enfin, la couleur rouge peut aggraver les blessures d'amour-propre.  (Il est de plus précisé dans le manuel que le posé dans un enclos de  taureaux de corrida est déconseillé — Le test "Taureaux" devrait être  pratiqué prochainement lors de la campagne d'évaluation "Sites du Sud  de la France").
 

(Testeur agréé S.G.D.G. (Sans Gigoter Des Genoux) : G. "ZeSketch" 
Chatenay).

Gérard

 

Pour « l’autre valeureux groupe » ce fut la falaise d’Octeville et ses promesse de soaring sans fin, pour nous (Par ordre d’apparition sur scène : André, Annie, Marité, Laurent (+Tanguy et Audrey), Katell, Jacques , Loïc, Daniel, Marie-Laine*, Gégé, Stéphane, François, Céline) et peut-être pour faire plaisir à Loïc et Jacques (entre autres) qui ne connaissaient pas ce fut le Cotentin.

Et puis la météo… pas facile, pour ces 4 jours… Mais à postériori le choix ne fut pas mauvais, l’objectif étant de … voler (un peu), boire (idem ??) dormir (beaucoup) et découvrir des paysages nouveaux SOUS LE SOLEIL de préférence.

Merci à ceux qui connaissaient déjà :

D’abord parce qu’ils ont bien voulu retourner sur des spots qu’ils avaient déjà tâtés

Ensuite parce que cette connaissance de sites a été précieuse à tous !

*Marie-Laine, orthographe douteuse qui tient compte de la chaleur apportée à son Gégé.

 

Mercredi soir Katell et Jacques (arrivé tout frais ( ??) de sa région) retrouvent Annie/André et Marité/Laurent (plus Tanguy et Audrey) sur une aire près de Fougères.

Dodo, mmmmm c’est bon, ça !!

 

Jeudi matin le corps alerte et les neurones douchés (ou l’inverse), ils décident de filer sur Carolles. C’est beau, mais ça fait pas.

Qu’à cela ne tienne, direction Granville, où ils sont rejoints par Loïc, Daniel, Marie-Laine, Gégé, Stéphane, qui ont flairé le bon coupet là ça vole de manière miraculeuse (d’après les connaisseurs) ; on se fait les doigts dans le nez le trajet du cimetière au phare puis retour, passage au delà du cimetière (c’est bon !!) , jusqu’au grand immeuble avec le retour (avec bien sûr 2 ou 3 infinity tumbling sur le chemin) !! IL Y A DES PREUVES !! ?? euh…

Carton plein à ras-bord pour cette journée (sous le soleil bien sûr).

Le soir, retour à Carolles, pour bivouaquer sur le parking de la maison de Vauban.

Le bois abonde, l’apéro aussi, c’est bon… au point d’envisager le vol de la nuit depuis cette maison de Vauban. Mais, après une longue marche d’approche de 5 minutes (nécessaire pour faire passer les différentes nourritures), arrivés au bord de la mer,  déception… pas ou trop peu de vent.

Retour vers les tentes (Daniel), voitures aux aménagements improbables (Loïc),  camping-car tout confort (Annie/André et Marité/Laurent) ; quant à Katell et Jacques, ils ont le privilège d’aller dormir chez Béa, l’amie de Katell, qui possède une maison à deux pas.

 

Vendredi matin aux aurores (9heures)… c’est laborieux pour certains …(Daniel a bien du mal à s’extraire de sa tente …)

La troupe se reforme et décide d’aller sur un site censé recevoir le bon vent (les Pierres Pouquelées) ; bonne orientation, mais en force, c’est petit, petit… Des courageux (Jacques, Katell, Daniel s’élancent… pour retomber assez vite un peu plus bas, dans une végétation pas trop farouche) ;

On replie, on saute dans les véhicules, direction Ecalgrain : c’est un peu tard que nous arriverons ; le vent, bien orienté, fait comme la bourse (avec un grand B !!) : il mollit quoi.

Katell, toute petite sous l’immense bâche d’André (la Nova) tient facile et bien au-dessus de la mêlée.

Là encore, des courageux (ou … des affamés ???) se collent en l’air : c’est beau, mais si faible. Bon on peut tenir en se démenant presqu’une demi-heure.. Katell, François et Céline sous le bi puis Stéphane et Gégé suivront.

Petit incident pour Stéphane à l’attero : il se heurte à la falaise, laquelle de colère l’envoie valdinguer au sol (délicatement parsemé de galets énormes et bien durs..) ; son épaule préfèrera délaisser momentanément son logement habituel, aïe, ça fait mal (direction l’hopital de Cherbourg, pour remettre en place la fugueuse)

 

Ensuite balade au bout du monde, (TOUJOURS SOUS LE SOLEIL), à Goury. Trop beau !!!

Le soir Gégé nous trouve LE Bivouac, celui auquel on n’oserait même pas songer dans nos rêves les plus débridés : étendue herbeuse, distante de 10 m de la mer, coincée entre des champs, des prairies à chevaux…

Soirée feu de camp, Annie et Daniel à la guitare sauf pour Jacques qui préfère…(s’isoler ??) ;

 

Samedi matin, au lever, SOLEIL (est-il utile de le préciser ?) et vent musclé (Est)

Décision est prise par ceux qui connaissent : on essaie Omonville.

Et arrivés sur le site, surprise, c’est petit..

Et là encore, les affamés et les joueurs (François avec le bi, Jacques, Katell, Daniel…) sortent les voiles. On s’amuse de peu dans le monde du parapente.. un peu d’air, quelques mètres de suspentes, du tissu et les voilà à gonfler, poser, lever…

A un moment, le vent monte (bon ce n’est pas la tempête !!) et les premiers en l’air (ceux qui étaient dans les starting-blocks) peuvent aller soaringuer jusqu’à apercevoir le ravissant port derrière la bosse sur laquelle on peut s’appuyer.

Pour le retour, les malins (Katell) rallieront le déco, d’autres (Daniel et Jacques s’offriront un posé « fougères/ronces » … qui les rendra plus malins la prochaine fois (pas sûr…)).

Le repas se fait sur le site, mais il faudra plier illico car les premières gouttes de pluie font leur apparition (enfin !! c’est lassant ce soleil, non ?)

L’après-midi, balade pour les courageux et retour sur NOTRE bivouac.

Le soleil est revenu pour l’apéro.

Coucher assez tôt.

 

Dimanche matin (SOLEIL… comme d’hab), et on attaque par une promenade dans le but de… trouver du pain. Faut pas être pressé.. mais l’attente est récompensée : le boulanger est sympa, son pain aussi, sa spécialité, miammmmm

On commence la redescente vers le sud.

Arrêt à Granville, ça pourrait presque le faire.. mais pas sûr.

Alors direction Carolles, afin de voir si par hasard l’ensoleillement n’aurait pas levé la tite brisounette qui va bien.

Déception, c’est entre pétole et vent faible, orienté un peu Nord.

On ne va pas se laisser aller se disent Katell, Laurent et Jacques.

On grimpe au déco et vol fléchette pour tous. Mieux que pas de vol !!

On replie et c’est le retour. 

 

Beaux souvenirs pour tous, parapente + soleil + copains = la bonne équation ?

 

PS Stéphane a été rapidement réparé, qu’on se rassure.

Il s’est dit ravi de l’accueil à l’Hôpital de Cherbourg…(non, pas forcément prêt à recommencer !!!) Une bonne adresse ?

 

Jacques

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  • Dernière révision : 02 juin 2009