WEEK-END avec les  membres de  l'ASHCRAV 
les 23, 24 et 25 septembre 2006
(association Valenton)
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Textes de Nicole, Manu, Christian
 
 

                Hello à tous,  
Je vous joints quelques articles des membres de l'asso. Tous sont très heureux d'avoir pu effectuer ce stage...ils en parlent encore !!! Ce fut une grande victoire pour certains d'entre eux !!!  Un grand merci à vous pour votre collaboration !!!
J'espère que vos fêtes de fin d'années se sont bien déroulées...Bonne année à tous !!!                       Elodie !

ON A VOLE…

 

 Nous étions une dizaine à affronter les vents,  suspendus à une voile avec un moniteur accroché derrière chacun d’entre nous… ! C’était à Pénestin en Loire Atlantique…

Premier jour, petit cours pour rafraîchir la mémoire des « anciens ». et affranchir les « nouveaux ». Et tout de suite après,  sans respirer, travaux pratiques : harnachement et saut d’une falaise de 30 mètres de haut …au dessus de la plage.

Wouah ! ça décoiffe…même si le vent ne souffle pas en tempête.

Superbe vue sur la mer, sur la falaise, on plane, c’est grisant ! Tout le monde y passe c’est la joie !

Les nouveaux sont tout excités, et tout le monde étant heureux, on a du mal à s’endormir dans les mobiles homes le soir.

Deuxième jour, ça devient beaucoup plus sérieux : on va être tractés par une voiture sur une route de campagne…on est légèrement inquiets, pour ne pas dire très inquiets…Bon…c’est le moment…quand faut y aller…on a pas un poil de sec…ça démarre !

La traction est immédiate et ça monte doucement…certains montent jusqu’à 100 mètres de haut, d’autres à 2 ou 300 mètres…le record m’échoit avec 500 mètres.

C’est haut, c’est très haut : c’est parti pour 20 minutes de vol, la terre est loin, les voitures et les champs sont tout-petits, on touche le ciel, on plane sans à coup, on est un oiseau, dans les virages grosses sensations mais sans vertiges.

Qu’on se rassure, tout le monde a fini par retrouver le plancher des vaches…Quand on atterrit, grosse émotion…on a du mal à se rendre compte qu’on a réussi et qu’on a pu relever le défit…c’est l’aboutissement d’un rêve qu’on vient de vivre.

Re-Wouah !!!

Au milieu de l’après-midi chute de vent, ce sont les aléas du climat, et donc pour les derniers d’entres nous retour à la falaise et deuxième saut au dessus de la plage !

Le soir échanges animés sur l’expérience de la journée devant des moules frites au restau ! On s’est d’ailleurs copieusement rempli le ventre pendant tout le séjour afin de mieux pouvoir se mesurer aux joies du parapente.

Une expérience unique et merveilleuse, pleine de sensations et d’adrénaline, un souvenir impérissable et une aventure à renouveler !

 

Nicole.

 

 

Le vol libre des canards boiteux        Penestin, 22-25 septembre 2005.

 

Rendez-vous à 13 heures au CRA.

Pas de risque d’être en retard pour ma première expédition avec l’ASHCRAV.

Trajet sous le soleil sans encombre.

Arrivée au camping après quelques tours de manège dans les ronds-points sous la direction d’Elodie ; nous retrouvons les autres qui nous attendent de pied ferme.

Installation dans les mobil homes puis retrouvailles autour des tables extérieures pour un apéro bien mérité après une première balade sur la plage toute proche.

Premier moment très convivial,  comme tout le séjour d’ailleurs, suivi d’un repas mémorable dans une crêperie locale…

Dés le premier soir, je me suis senti complètement intégré dans un groupe dont certains se connaissent depuis le début de l’association.

Dès le réveil du vendredi matin nous sommes tous à l ‘affût de la météo, volera, volera pas c’est la question que tout le monde se pose…

Rendez-vous est enfin donné sur la Falaise de Mine d’Or en début d’après-midi où les conditions semblent favorables aux vols.

Pas assez de vent donc on commence à faire voler les personnes les plus légères. La pluie vient interrompre une demi-heure les vols mais après le vent a forci un peu , les personnes de plus de 80 kg vont enfin pouvoir voler…

Ça y est c’est mon tour, le pilote très sympathique m’aide à mettre le harnais, je lui explique que j’ai une prothèse depuis 3 mois seulement et que je ne sais pas encore ce que je peux oser vraiment faire avec.

Pas de problème, tout se fera en douceur m’a t’il assuré !!!

Tout est prêt pour le vol, la voile est montée,  à peine une toute petite secousse puis on avance au bord de la falaise, mes pieds ne touchent déjà presque plus terre puis à 1 mètre du bord environ le vent nous soulève en douceur et c’est parti pour des sensations de glisse, une immense joie d’être porté par les éléments au milieu de la nature, confortablement assis dans la nacelle….

Quelques photos de là-haut puis il faut déjà songer à atterrir pour laisser la place à un collègue. Atterrissage pour moi tout en  douceur sur le sable mou de la plage, posé par mon pilote comme une feuille morte.

Quelle joie et fierté également d’avoir volé appareillé par une prothèse. Je ne pouvais même pas même pas faire un simple pas il y a seulement 4 mois….

Retour sur le haut de la falaise à pied  ou je  peux enfin partager mes émotions et ma joie avec tous les collègues présents et surtout remercier la personne qui, deux mois plus tôt, m’a donné confiance et assuré que je pourrais le faire sans problème.

C’est décidé je revole dès que je peux….et je me réinscrit pour l’année prochaine.

Le vent faibli et il se fait déjà tard , retour au camping où tous ensemble on prépare le repas, apéro…..discussion dehors jusqu'à plus de minuit perturbée par un bruit bizarre… qu’est-ce que cela peut bien être ? Le vent sur la mer, un orage lointain ? Enfin, on découvre que ce n’est que le ronflement de Roger…

Bonne nuit suivie d’un copieux petit déjeuner ;  préparation d’un pique-nique en attente du responsable du  stage de parapente. Vent trop faible, alors il décide de nous emmener voler sur un plateau, tirés au treuil et nous montrer le maniement de la voile au sol avec l’aide d’un moniteur de la fédération de vol libre.

Autre technique avec des décollages plus mouvementés, plus espacés, qui ne m’attire pas trop. Heureusement, des informations viennent de la falaise où le vent a forci, contrairement aux prévisions.

Un groupe décide de repartir sur les falaises de la Mine d’Or, j’en fais volontiers partie.

Arrivée sur place, les conditions sont vraiment très bonnes sous un soleil radieux.

Je m’envole un peu plus tard  pour un vol superbe, entre 30 à 40 m de haut au-dessus de la falaise avec une vue superbe de l’estuaire de la Vilaine, des courants ascendants qui donnent des sensations de voler comme des mouettes qui d’ailleurs utilisent les mêmes courants que nous, quel plaisir de passer tout près de la cime des sapins, à croire qu’il me fallait juste tendre le bras pour les caresser.

Le pilote profite de ces très bonnes conditions pour m’expliquer plein de détails sur la technique de vol et l’utilisation des courants pour se donner des sensations parfaites de glisse tout en douceur, montée ou descente sans aucune brutalité tout en symbiose avec le dieu Eole….

Il faut quand même atterrir pour laisser la place aux collègues mais quel vol fantastique avec des sensations de liberté et de glisse inoubliables et qui resteront longtemps gravées dans ma mémoire.

Ce vol sera suivi d’un autre plus bref juste avant la tombée du jour et le dîner, les émotions cela creuse…

 

Repas à base de moules frites pris dans un restaurant proche de la Mine d’Or, en compagnie de nos sympathiques pilotes. Difficile de se quitter après ces deux jours passés avec eux mais il faut quand même s’y résigner après encore de longues discussions devant le restaurant  et il faut déjà songer au retour du lendemain.

 Il faut néanmoins se décider à aller se coucher et à dormir un peu  avec toutes ces émotions plein la tête….

Rangement et le retour du lendemain sans problème, nous sommes tous repartis du camping avec de superbes souvenirs et un tee-shirt à l’effigie du camping.

 

Le moment le plus pénible de ce séjour fut l’atterrissage du lundi matin au bureau devant l’ordinateur et de reprendre sa vie quotidienne avec tous ces merveilleux souvenirs

 

P.S.

Un grand merci à toutes les personnes qui ont organisé et financé ce stage, à nos gentilles accompagnatrices et particulièrement à une personne qui a su me motiver et me prouver que je pouvais participer à ce stage, sans sa force de persuasion, je n’aurais jamais osé. Elle se reconnaîtra…

 

Christian Salin

 

PLANETE   PENESTIN

 

     Eh ! C'est connu, on ne change pas l’équipe qui gagne. On prend les mêmes et on recommence en introduisant des nouvelles têtes, pour un voyage passionnant à destination de la station spatiale parapente sur la planète Pénestin. Le décollage est imminent pour les vols 220905 .Bienvenu à bord des navettes.

     Ce matin nous ne sommes pas au port spatial de Kourou en Guyane. Mais, au CRA à Valenton. Les « Madames-ailes » sont  aux commandes. Elodie est entouré des nouveaux parapentistes ashcraviens qui sont venus agrandir la famille. Il y’a d’abord Céleste un prénom rassurant pour ceux qui aiment être le plus souvent dans l’air et en même temps accompagnatrice, ainsi qu’Emmanuel, Christian et Roger. L’équipage est divisé en deux parties : Elodie, Céleste et Emmanuel sont dans la navette cargo : Le kit 1er soin, les matériaux de réglage des prothèses pour un bon atterrissage sur les galets à défauts de la brise sont à bord et surtout la bouffe .La deuxième navette dite de secours est tractée par la navette cargo : A l’intérieur Roger et Christian. Le décollage  s’effectue à 13h heures de Valenton.

     A 11h heures de Paris, Jacques au bord de sa navette rouge vif avec un équipage composé de trois hommes et une femme s’arrachent de la plate forme porte de charenton. Trois heures de temps plutôt que l’équipage de Valenton. Dans cette navette des récidivistes. La navette se met en orbite après un embouteillage aérien aux portes de Paris. A l’intérieur l’atmosphère est détendue, le tableau de bord affiche une température ambiante de 20°. L’engin est aussitôt programmé en vol automatique 130km/h à cause des radars. Pendant ce temps à Clermont-Ferrand une navette 4x4 déchire l’espace d’auvergne pour la même destination : La planète Pénestin.

      De la sensation, à la satisfaction générale. La 1ère journée dans l’après midi, une sortie dans l’espace pour tout le monde, même les poids lourds de l’année précédente. Il faut noter aussi deux atterrissages forcés, mais pas en catastrophes sur la plage. Ils finissent en trekking. Le deuxième jour une nouvelle surprise : A la place du para moteur le treuil. Le treuil mérite une petite explication très brève : C’est l’équivalent du para moteur à la différence près, le moteur ne se trouve pas dans le dos du parapentiste mais, dans une fourgonnette. La personne est tirée par cette fourgonnette sur une distance de 1000 à 1200 m puis la corde qui la lie est coupé par le parapentiste : Le terme utilisé est lâché. A une hauteur de 250 à 500m selon les poids la personne est livrée aux forces du vent pour faire durer le plaisir. Nous étions sur un site, où les gens peuvent contempler la forme tortueuse du cours d’eau la vilaine et comprendre pourquoi on l’appel la vilaine mais pas la moche.

     Libérer, du poids du moteur dans le dos on peut se permettre des fantaisies acrobatiques : Tourbillon, looping… avec le risque de rentrer dans la voile et de finir en pic au sol comme une patate bien cuite. Cela ne nous est pas arrivé ; tant mieux. De toutes les manières ça ne peut pas arriver puisque Céleste est dans le groupe, donc le ciel est avec nous. Sur ce coup Elodie a fait fort pour la sécurité. Le jour de notre retour en guise d’au revoir, nous avions la pluie comme la cerise sur le gâteau : C’est la Bretagne, personne n’y échappe, moi non plus.

Manu        

 

  
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  • Dernière révision : 06 janv. 2006