Partira? Partira pas? Nos décideurs scrutent le ciel et épluchent les bulletins météo depuis quelques jours. Les Pyrénées, faut pas y compter! Le Cantal, que dalle! ( Mille excuses, c’est juste pour la rime!)

Reste, incroyable mais vrai, de presque belles conditions en Bretagne.

    Le 8 Mai au matin , un essaim migrant de parapentistes, mâles, femelles et petits s’abat sur le camping des Madières à Binic et colonise les lieux pacifiquement.

    L’après-midi même, les plus audacieux déploient leurs ailes sur les falaises à quelques mètres de là et prennent leur envol sous le regard envieux des débutants encore un peu hésitants. Un peu plus tard, c’est du site des Tablettes à Saint-Brieuc que tous prendront l’air enfin pour de beaux vols en soaring. Je ne vous donnerai pas de détails sur certains décos ( un peu Olé! Olé!), ou sur quelques attéros

( Folklos!) chacun se reconnaîtra!

    Le lendemain, ça tient aussi bien à Saint-Pabut qu’aux Tablettes, c’est selon, le groupe se scinde pour voler. Heureusement, car vendredi ce sera sieste, bronzette et tourisme, avec balade jusqu’au Cap Frehel, ça décoiffe! En passant, repérage d’un petit site sympa (les Hôpitaux ...) et un passage à gué mémorable ,surtout pour la famille Bergère!

    Qu’importe si les vents changent, nous bougeons aussi, et c’est à la Chapelle Saint Maurice que les vents nous porteront le samedi. Attention aux posés-plage ainsi qu’aux sauts de clôtures électriques non homologués!

    « Saint-Pabut, le retour ».L’après-midi même, Eole nous lâche, et seuls les paramotoristes ( variété mutante et bruyante) pourront décoller. Personnellement, j’aurai bien aimé en pousser « certains » sans leurs ailes, juste pour voir, mais notre espèce est à protéger, alors...

    Déjà le dernier soir! Le patron pianiste du camping nous offre un sympathique apéro chantant, avec une prestation toute particulière de Léon! Pierrick (Allô, maman bobo au poupouce!) et Annie qui fêtent leurs z’anniversaires nous poussent aussi la chansonnette. Et juste pour faire saliver ceux qui n’ont pas fait le déplacement ( bien fait pour eux!), je rajouterai que nous avons terminé la soirée au « Char à bancs » avec une potée au feu de bois et une crêpe compote Calvados, je ne vous dis que ça!

    Afin de garder une trace mémorable de ce séjour, j’ai invité chacun à s’exprimer librement et anonymement. Les élucubrations de tous ces joyeux uluberlus suivent et vous sont livrées en vrac et sans censure. A vous de juger! Mais le clou de la soirée restera la lecture de toute cette charmante prose, redistribuée au hasard. Là encore, je ne voudrai pas cafter , mais Léon a encore fait des siennes...La morale m’interdit de diffuser ici plus de détails, qui sait qui nous lira! ( pour plus de renseignements: 36 15 code kat. 2    la min).

    Dimanche, dernier jour, seuls les plus « mordus » y croient encore un peu. Les vents ont encore tournés et si certains choisissent de rentrer après avoir plié-mouillé, un petit noyau d’irréductibles file faire une dernière prière à la Chapelle Saint Maurice. Las, las, rien ni fera, Dieu n’est pas branché sur la fréquence club, la gendarmerie si, mais ça c’est une autre histoire...On entendra donc au dessus de nos têtes que le ronron des motorisés qui pour nous venger prendront le toit de la chapelle pour cible.

Comment ça « c’est pas vrai »?

    Il n’y avait plus qu’à boire un dernier et ... encore un dernier verre pour noyer notre chagrin, au moment déchirant des adieux.

    Et là, zoom arrière, on voit the poor lonesome Pierre D. s’éloigner à tire-d’aile vers l’horizon. Un pur moment de poésie!

    Remarque personnelle: les absents non excusés et les abstentionnistes ont eu tort!

                                                                Katell                                                            THE END..

Vous voulez voir les photos de Katell et Léon :  planche-ascension