Contribution de notre reporter-routard  : Léon

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Le simple mais authentique florilège d’une semaine pyrénéenne douce et ploufeuse

THERMIQUES DE MOTEUR A SAINT LARY

Au fin fond du Rouergue ,le chef d’escadrille Deplanche et Anne et les tartanpions, l’Amiral Foucault et Mme, Léon le guignol se sont retrouvés, délicieuse provocation ou suprême dérision ...au foyer des jeunes travailleurs !

Début des vols moteurs par brise de plat en descendant le méandreux Lot et le tortueux Aveyron.

Et malgré les avertissements de l’Amiral :

"méfies toi du souffle de l’herbe de la pampa ,"
Léon se vache ,moteur calé ,dans les ronces .
A l’attéro me vengent des rires les aoûtats
et quatre jours durant ,le monde se gratta...

C’est par une belle tempête de vent calme que nous remontons la vallée d’Arreau,grace aux thermiques de moteur, pour interpréter, avec le reste de l’équipe un concerto pour plouf à trois deux temps.

Dans l’ordre d’apparition en scène :

André dans le rôle du paramotoriste utopique,
Annie ,une charmante masseuse,
Katel ,la ploufeuse inépuisable,
Jean yves ,le sympathique vélocipédiste,
Françoise, une bergère rieuse,
Jean-michel, le pâtre de ses dames,
et notre médium mistral: Jean-claude.

Dès l’aurore, l’Hourquette d’Ancizan est attaquée à pied, pour traquer les rares petites bulles teigneuses de la semaine.

J-C guide Katel dans le dédale des brises de granges et en l’absence du moindre vent de petit creux ,les ""Pierre"font un superbe cross moteur du Serre à Guchen avec repérage par l’amirauté des champignons pour la pasta du soir.

Le lendemain, et pour ne pas décoller dans le rouleau Gaillacais , promenade de sacs au col du Portet avant de redescendre ploufer du Serre.

L’après-midi, à l’altiport de Peyrsourde, point de champ en pente dans le sens de la montée pour Léon Bond et Tomorows will be a better day ...

En effet ,l’Amiral grée son hélice de montagne et part à l’abordage de l’Arbizon avec ses farouches équipiers . Il ne lui manquerrra qu’un petit coup d’accélérrrateur ....

Comble des combles, la vallée d’Ens, sans doute irritée par le bruit ,ou chatouillée par ces droles d’insectes grattouillant refuse de nous voir accrochés dans un soaring salvateur; elle nous crache, honteux jusqu’aux oreilles, dans un dernier et bref hoquet.

Les derniers impénitents se salueront, au col du Tourmalet après un dynamique inespéré (selon Pierre) ou finement calculé (selon Pierre)

Et c’est sur un dernier vol moteur thermique ,au pied du Pic du midi ,au dessus des isards ,que s’achève le simple mais authentique florilège d’une semaine pyrénéenne douce et ploufeuse.

Guignol