Vidéo
Contexte
Cet été lors de vacances dans les Alpes, la météo m’a fait arriver à Saint Vincent les forts. n’ayant jamais volé plus au Sud de Grenoble, tous le coin a été une (belle) découverte pour moi. Un de mes objectifs de l’année était de tenter un vol bivouac (C’est une de mes plus grandes motivations depuis mes début dans le parapente), je sentais que c’était le bon moment !
Préparation
En regardant les traces CFD depuis Saint Vincent, j’ai de suite vu que le vol classique du coin est à suivre la crête vers le Sud. On a déjà un plan de vol parfait. En observant sur la place les sommets plus à l’Est du Morgon pouvait être sympa aussi pour bivouaquer mais trop proche du point de départ. Voilà une bonne solution de secours. Le site de Saint Vincent les Forts commence à marcher assez tard 14h et est assez bas (1300m), je préfère donc m’orienter vers le sommet de Dormiouse (2500m). La rando pour aller jusqu’en haut m’occupera la matinée.
Rando direction Dormiouse
Me voilà le matin 10h à Saint Vincent, le matos de bivouac et de vol dans le sac. Plan de marche vers le sommet de Dormiouse 7km/1200m de dénivelé. Bon je ne suis pas en avance, il ne va pas falloir traîner.
Après 100m, première constatation: « Oh purée que c’est lourd ! ». j’ai eu quelques heures pour estimer le poids de l’ensemble à environ 22kg, il va falloir réduire un peu ça pour les prochaine fois.
Belle rando en face Nord permettant de ne pas trop subir le soleil.
Arrivée au sommet
Après en avoir bavé 3h, je me retrouve au sommet de Dormiouse… à retrouver le chemin arrive du haut de la gare de télésiège. Okay on n’a pas vécu la montée de la même façon.
Me voilà dans un lieu inconnu, il va falloir prospecter pour trouver un bon décollage. Mais patience je reconnais d’ici des marcheurs avec des sacs Nervures. Il y a du volants dans le coin.
Pas de chance ce groupe ne connaît pas non plus ce déco, mais coup de chance ils sont très sympas. 5 pilotes du club de Lans en Vercors. Leur plan de vol, prendre la crête au Sud direction Saint André des Alpes. Je ne mettais pas donné d’objectif comme tel mais je compte aussi partir dans cette direction. Je m’incruste dans leur groupe et on va un peu plus bas que le sommet vers un coin qui nous parait bien pour décoller.
Décollage
Nous voilà fin prêt, 6 gaillards, tous avec le matos de bivouac dans la sellette (Je suis par contre le seul avec des boites de conserve, oui ce choix tactique n’est pas forcément top).
J’ai remarqué un fil rouge durant ce périple, les décos sont de plus en plus acceptables.
J’ai donc commencé avec un déco bien dégueulasse comme on aime. J’y aille d’ailleurs sûrement perdu le gainage d’un de mes freins. Suspentes dégainées, performances améliorées !
14h, On s’élance les un après les autres en attendant les suivant avant de partir. La masse d’air semble généreux et plutôt sympa. Je suis prêt pour foncer vers l’inconnu.
Après un petit quart d’heure, une annonce à la radio, une suspente d’un des collègues s’est coupée sur un rocher. Il ne volera pas. Nous voilà déjà plus que 5. Plus qu’à attendre le dernier et nous seront prêt à partir.
Le timing a été parfait, au moment ou tout le monde avait fait un plaf et était prêt à partir… je fais un tas et perds 500m. Me voilà sous tout le monde à devoir courir pour rattraper le groupe.
Direction la Tête de l’Estrop
J’ai donc passé la première partie du vol en queue de peloton à me dépêcher. D’un coté c’était un bon exercice, je suis habituellement du genre très conservateur et lent.
Même en essayant d’adopter une mentalité d’Alpin: « Tu pousses sur l’accelérateur, tu avances et tu n’enroules pas ! », j’ai apprécié exploiter de généreux thermiques bien dignes des Alpes du Sud.
D’un autre coté, un collègue du groupe s’est fait enfoncer dans les avant reliefs et a manqué de devoir poser. Plus que 4 dans le groupe. A ce moment là j’ai apprécié d’être très conservateur.
Pendant ce temps, je voyais une Artik du groupe rester constamment au dessus des sommets en avant de tout le monde. Okay ça va être dur de le rejoindre celui là !
Première belle étape de vol, me voilà à hauteur de ce magnifique sommet enneigé qui me faisait tant envie de loin.
Magic transition
Je ne connaissais pas ce sommet mais apparemment les collègues semblaient bien l’avoir repéré comme point de passage vers Saint André. Très bien je suis.
Revue des troupes: L’Artik est devant je ne la trouve plus. Je ne m’inquiète pas pour lui, je suis 200m derrière Seb et sa Sigma. Un troisème pilote est juste derrière moi, je l’ai rattrapé dans le dernier thermique (Yoooouuhhhouu, j’ai réussi à rattraper du monde !) et le dernier qui était sur les avant reliefs réussi à se refaire mais à beaucoup de retard. On se disperse les amis !
La crête continue au Sud Est mais je vois Seb partir au dessus d’une crête 1000m plus basse direction Sud Ouest. Quoi ? Behhh …. Heu… ça ne me va pas je veux rester au dessus de mes sommets moi. Bon wait and see. Mais il ne descend pas là. Huummm. Mais il monte même. Okay je suis. 4.5km à continuer à monter. Mais c’est un génie ce gars. Où est ce que l’on est ? Une confluence ici ? En tous cas j’accepte.
Mine de rien j’ai l’impression que le phénomène est temporaire, Seb devant se maintient mieux que moi (Non mon Epsilon ne vole pas moins bien qu’une Sigma) et la voile qui me suit semble bien plus perdre.
Au milieu de ce cheminement, un message radio: « Je suis juste de poser dans un pierrier, je remonte un peu et j’essaye de repartir ». C’est notre Artik qui est posé ? Comment ça il est descendu de ces crêtes ? Oui je l’aperçois en contrebas plus à l’Est. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais ça m’a paru étonnant. Nous ne sommes plus que 3 dans la course.
Maintenant que va t’il se passer. La crête que l’on suit baisse petit à petit, on va bientôt faire du vol de plaine. Et là magie, la Sigma qui part à monter. Pas un virage, il se retrouve un bon 500m plus haut. C’est donc ça la magie des Alpes. Là clairement pour moi, Seb est devenu un génie. Tout était parfait comme s’il y avait un plan. Apparemment dans les faits, ça a été un enchaînement de bonnes opportunités, mais je dis chapeau.
On a la hauteur on est sauvé. C’est partit direction les sommets.
Une petite erreur de parcours
Un peu en avance sur la Spantik qui me suivait (La transition a moins été généreuse pour lui). Je suis à la trace Seb qui passe à l’Est du relief du Cheval Blanc (Droit devant sur la photo).
Bizarre je serais bien resté à suivre la grande crête qui partait plus vers l’Ouest (Droite). Enfin bon vu ce que Seb m’a trouvé juste avant, je me dis que je peux bien suivre. A partir de là on n’est plus que 2 et on ne peut plus tellement appeler cela un groupe de pilotes.
Après une discution musclée avec ma voile, je déduis que l’on doit être un poil sous le vent.
Au fur et à mesure que j’avançais, je voyais bien que l’on allait devoir faire une sacré transition pour raccrocher le prochaine relief. Effectivement après avoir tournée quelques minutes: « Je crois que je me suis planté de relief, on aurait dû passer de l’autre coté du Cheval Blanc ». Bon pas grave on fait demi tour. Ça serait sans compter le flux d’air venant du col que l’on venait de passer. Il va falloir essayer de passer autre part.
Après passer une bonne vingtaine de minutes à se battre pour monter, la radio se réactive: « Je crois bien que cette vallée ça va être la notre ». On est au pied du Cheval Blanc. On doit bien pouvoir décoller là haut, on est pas mal. Mais bon, autant avancer tant que l’on peut.
Seb tente de partir au Sud, parfaitement à ce moment je trouve une thermique qui me fait gagner 600m. Une occasion de sortir de ce bocal ?
La tentative de Seb se solde par un échec et il pose dans un champs en contre bas. Il n’y a décidément plus de groupe. Je force le passage d’un col au Sud de la vallée en tombant dans un sacré venturi: « Pourquoi je suis à 5km/h !!! (Accéléré) ». Au final ça passe, de peu mais ça passe.
Au final, pour illustrer la petite erreur:
Note pour soit même, suivre les points bleus. Problème, en l’air on ne les voit pas.
Le destin d’un vol de groupe: finir seul
De là esseulé, je tente suivre le massif vers l’Ouest pour arriver au Sud du Cheval Blanc. C’est fou à quel point à chaque fois que je voulais prendre une direction, j’étais joyeusement contré. Je commençais à croire que mon Epsilon volait à 15km/h bras haut.
D’un coup surprise, un contact radio de Paul, un des pilotes du groupes. Ou est il ? Nous a t-il suivi dans notre vallée de la mort ? A t-il réussi à avancer et à passer après le Cheval Blanc ? Je ne l’ai pas su, trop occupé à contrôler ma voile, je n’ai pu répondre avant de poser.
Je savais que c’était foutu pour espérer d’aller très loin mais je voulais gratter pour me rapprocher des hauts reliefs, contourner le Cheval Blanc pour arriver de l’autre coté et réduire la distance à monter le lendemain matin. Très mauvaise idée, on verra pourquoi plus tard.
16h45 après 2h45 et 44km, il est temps de réfléchir à la troisième partie de la journée: se rapprocher d’un décollage et bivouaquer.
Marche du soir sous un soleil de plomb
Après avoir regardé quelques minutes les possibilités qui s’offrait à moi, je me rends compte que j’ai plutôt mal joué mon coup. Je me suis très fortement écarté du Cheval Blanc (Pas à vol d’oiseau, mais à pied). Le sommet du Pic de Couard pourrait convenir pour redécoller et est plus proche mais je ne sais absolument pas comme il se présente.
Je reste donc sur l’idée de repartir à pied pour le Cheval Blanc mais la rando du soir ne va pas être péperre comme j’aurais aimé. Le soleil encore bien haut tapait encore très fort, le sac était toujours aussi lourd. Je rêvais juste d’arriver dans la foret sur le flanc Est du Cheval Blanc pour trouver un peu de fraîcheur.
L’eau commence à manquer, je suis parti avec 3.5L et je finis rapidement d’en consommer la moitié. Pas une maison sur la route, ça pourrait devenir embêtant pour plus tard.
Une fois arrivé au Col de Séoune, je laisse la chaleur derrière mois. J’entame les faces Est, le soleil est moins violent, la foret est plus agréable que le paysage désertique que je laisse derrière mois. Il est clair que pour économiser de l’eau, il vaut mieux avancer le plus possible ce soir là plutôt qu’avoir le soleil en direct le lendemain matin. En même temps, je me demande où son chacun des pilotes du groupes. Peut être que Seb va adopter le même plan que moi, remonter le Cheval Blanc puis y décoller le lendemain. Lui a posé juste au pied de ce relief et est mieux placé que moi pour s’y rendre. Depuis le passage du col, je multiple les appels radios sans réponses.
Après avoir avancer d’un bon 10 kilomètre, je commence à chercher un endroit pour la tente. J’aime particulièrement bien bivouaquer dans des endroits dégagés pour profiter au maximum de la vue mais je me rends compte que je ne vais pas pouvoir passer entièrement la forêt le soir même. Je guette les endroits herbeux et plats (Ce qui était plutôt rare). Parfait j’en trouve un beau, dans ma tête je me dis: « Je fais 100m de plus, si je ne trouve pas mieux je reviens ici ».
50m après, pleins de bruits, les fougères qui bougent, voilà que je surprends une petite famille de pâtés sur pattes.
Deux sangliers sur le chemin. Ils me voient et s’enfuient. Mais les bruits continus, il doit encore en rester. Je m’approche tranquillement. En tout une dizaine de bestiaux ! Ouhlà ! J’espère que ça ne charge pas ces bordels là. Mais attendez ce ne sont que des marcassins, la madre est encore plus grosses ! Ils ont l’air bien craintifs, essayons de leur faire peur paraitre agressif. Un grand cris et les voilà qui partent tous à fond de cale. Bon tous sauf un qui ne devait pas être le réactif de la famille, il lui a fallu 10 secondes pour ce dire fallait regarder ce qu’il se passait et finir par partir. Une bonne chose de faite mais je ne vais pas dormir par ici. J’ai de suite été motivé pour mettre au moins deux kilomètres entre cet endroit et mon camp.
J’ai pu trouver un endroit au bord de la piste où poser mon bivouac. Je n’avais pas une vue de fou, mais il était presque 21h, il était grand temps de s’arrêter.
Une bonne occasion pour tester la tente de bivouac offerte par les parents. Niquel et vraiment pas lourde !
Voilà venu l’heure du repas. Pour réduire un peu de poids, je n’ai pas pris de réchaud. La surprise du soir, le mitonné de mouton en boite est étonnement bon froid (Pas pire que chaud en fait). Ceci fait, il est temps de tomber sur son matelas et de sombrer.
Marche d’approche du matin
Réveillé, en pleine forme, prêt à finir l’ascension pour pouvoir prendre le chemin du retour. J’ai toujours ce manque d’eau qui risque d’être problématique. Mais il y a toujours moyen de s’arranger. J’ai du temps avant que les conditions s’installent, la monté se fera à l’économie tout tranquillement.
Tout tranquillement oui, mais le soleil tape déjà bien fort dès que je sors de la forêt. Il faudra prendre plus d’eau la prochaine fois.
A 10h, je me retrouve au sommet. La topologie de la face Est semblent pouvoir bien donner le matin. D’un autre côté, si je rate mon vol et que je descends, je ne serais pas bien pour remonter vu ce qu’il me reste d’eau. Si je vais jusqu’en bas de la vallée pour reprendre de l’eau, il faudra tout remonter (No way !). Je temporise donc un peu en lisant.
Vol de retour: édition matinal
10h30, il fait chaud, je crame, la brise de pente est bien en place. Je décide de me préparer. Il n’y a pas de choix il faut que ça marche.
Une petite pression en plus de d’habitude, je n’ai pas le droit à l’erreur.
Mes inquiétudes se sont vites levées. Les conditions étaient parfaites. Avec même un passage à 2950m à 11h05.
Maintenant le tout est d’avancer sans jamais quitter le haut des crêtes. Je connais les face Ouest mais il est vachement tôt. Je ne sais pas comment marche les face Est dans le coin. J’avance prudemment en gardant en tête que je dois absolument être hyper conservateur pour ne pas me retrouver piégé.
Je me suis imaginé la carte avec la plan de vol et les endroits où ne vraiment pas poser.
Toutes les vallées à l’Ouest de la première partie du vol sont totalement perdue et orienté à l’opposé de la direction voulu. Rentrer en stop serait une vraie galère. Il est totalement inconcevable d’aller dans les vallées à l’Est. Il n’y a pas de choix, il faut réussir à rejoindre au moins la tête de l’Estrop.
Au bout de 15km, je n’arrive plus à accrocher le haut de la crête. De suite je prends la décision d’atterrir 200m en dessous avant de perdre trop d’altitude.
Il est 11h40, le prochain vol sera en face Ouest. Je vais devoir attendre le début d’après midi, j’ai tout mon temps pour refaire mon paquetage et remonter à pied.
J’ai déjà fais un bon bout de route alors qu’à la base je ne pensais pas voler le matin. On est en avance sur le planning sans être en difficulté. Parfait.
Retour deuxième étape
Après la courte montée à pied, j’en profite pour manger et glander avec un bouquin. 13h, la brise s’est totalement inversée, les conditions se mettent en place, je commence à sortir l’équipement. J’aperçois 2 voiles satellisés plus à l’Ouest. Plus qu’à faire comme eux et je rentre !
Et c’est parti, à ce coup ci c’est pour poser à Saint Vincent.
De suite grosse galère, 10min à descendre sans rien accrocher. Mince, le plan part mal.
Encore une fois, la tactique serrage de fesse à plutôt bien marché. Et j’ai pu en quelques thermique sortir de la zone hachuré. Me voilà bien plus serein pour voler.
Je commence à entendre des communications sur la radio. Les collègues d’hier, c’est vous ? (Oui ça fait depuis le premier déco de la matinée que je tentais des appels périodiquement).
La deuxième partie de la crête se parcourt merveilleusement bien. J’étais dans mon élément, pas une seule fois sous les crêtes, des magnifiques thermiques et un très beau plaf. Peu à peu j’entends de plus en plus de communications radio, ils ont déjà réussir à rentrer plus tôt.
Ça y est, je suis arrivé en finesse de l’objectif. Je retrouve la grappe des pilotes qui décollent dans le coin. J’aperçois quelques uns des voiles du groupes, je comprends qu’ils ont eu une navette pour venir les chercher et qu’ils ont redécoller ici. Moi qui les appelait 45km plus loin, je n’étais pas rendu à avoir de réponse.
Le lac en vu il n’y a plus de doute, j’ai atteins l’objectif. Par contre il est 15h10, je n’ai vraiment pas envie de poser. C’est le bon moment pour visiter les alentours.
Me voilà en direction du Morgon de l’autre coté du premier bras du lac. Plus de prise de risque, je reste en finesse de l’atterro.
S’en suit 1h20 à zoner dans le coin en volant tranquillement. Avant de poser à 50m de la voiture, objectif réussi !
Epilogue
Vol
Il n’était même pas 18h, sur un site qui marche de folie le soir. J’ai donc décidé de repartir à nouveau… pour finir en beauté dans l’amélioration des décos.
A la base motivé pour juste faire des exos de repose sur ce site où l’atterro est difficile, je suis parti en short/T-shirt. Pas con vu la chaleur. Mais c’était sans compter que vers 19h, une dizaine de pilotes essayaient d’atterrir avec pas mal de difficulté et de nombreuses tentatives. Je leur ai donc laissé la place et j’ai travaillé les petits thermiques sur les flancs de Dormiouse. Pour au final arriver à 2800m à 19h40 équipé comme un touriste à la plage: « Hop là ! Une sacré mauvaise idée ». Il fait bien froid là haut.
Repos
Le lendemain, je pense ne jamais avoir autant apprécié une journée sans plaf. Des heures de glandes au bord du lac et dans le hamac. Comme c’est beau de ne rien faire.
Bière de débrifing avec le groupe de Lans en Vercors
A l’heure qu’il est je n’ai toujours pas eu l’occasion de croiser les amis crosseurs de Lans, ni à Saint Vincent ni en remontant à Grenoble. Il va falloir que j’aille voler chez eux pour leur payer une tournée car sans eux je pense que ce périple aurait été bien différents. Ça sera peut être pour l’année prochaine.
Conclusion
9h10 de vol en deux jours (dont 6h20 le deuxième journée), 90km, 24km à pied, 3000 de dénivelé, deux jours de vols bivouacs et une magnifique première expérience de vol bivouac. C’est bon, j’arrive à réaliser ce qui m’attirait le plus dans le parapente. Ce n’est plus uniquement penser sur un vol mais un tout. J’aurais pu faire 100km d’une traite je n’aurais pas été plus heureux.
J’ai adoré la réflexion qu’il faut adopter. Je pense que je vais me souvenir de ma marche du premier soir lors de tous mes prochains vols bivouacs: « Il vaut mieux poser à un déco qu’en bas » mais surtout « Il vaut mieux poser en bas d’un déco que 15km plus loin ».
Animation 3D avec les 3 traces de vols sur Ayvri