La commission féminine des pays de Loire organisait du 23 au 28 juin un stage de parapente à Oderen dans les Vosges. Lola, responsable de la commission, a proposé ce stage pour 7 volantes. Nous étions donc 4 du Pays de Loire et 3 de grand Est et Aura. 2 monitrices expérimentées, Catherine et Véronique ( ancienne présidente de la FFVL) sont venues encadrées notre groupe de volantes en » presque » autonomie.
ODEREN, un très beau site de parapente, avec divers sites de décollage, au pied du camping » le Wagga » où nous avons installé notre camp.
Le lundi, gonflage, gonflage, gonflage ! Pente école pour s’assurer de notre niveau et reprendre contact avec le matériel pour quelques unes. Une météo correcte pour faire du gonflage mais vite interrompu par un vent qui rentrait fort dans la vallée. Quelques heures de théorie où chacune a exprimé son objectif de ce stage. Il fallait jongler avec la météo capricieuse, donc RDV le matin des jours suivants à 7h30. Les 1ers vols se sont faits au déco du 200m, SIEBACH, prendre les repères de prise de terrain et appréhender l’atterro avec tous ses pièges, là étaient les consignes. Nous voilà bien briffer pour voler en toute confiance.
Le second site de vol GUSTIBERG, 560m, avec un paysage splendide. Le temps de s’installer et le vent à l’atterro se renforce. Les monitrices prudentes ne font décoller que 3 d’entre nous, les plus aguerris. Attérro dans le vent mais super bien gérer pour moi.
Retour au site du SIEBACH, pour 2 vols, juste avant la rentrée de vent fort. Le jeudi, un créneau du matin tôt, nous permet de bénéficier d’un magnifique vol du TREH 700m, pour atterrir à notre atterro que nous maîtrisons maintenant parfaitement. Un vol splendide, avec pour consigne de faire les oreilles, pour celles qui le souhaitent et l’application dans les virages bien marqués. Au total de cette semaine 8 vols, dans des conditions pas toujours évidentes, des décos avec un vent de travers la plupart du temps, des créneaux très courts qu’il fallait saisir, ce que nous avons pût faire grâce à nos 2 monitrices expérimentées, bienveillantes et sécurisantes ce qui a contribué à la réussite de ce stage.
On a emmagasiné aussi des heures de théorie, météo, lecture des nuages, sécurité, pliage parachute, consignes de vols etc….. et la cerise sur le gâteau : validation de notre Brevet Initial.
Je ne termine pas cet article sans vous parler de l’ambiance de folie : des partages de vie, des crises de rigolade, de l’implication de chacune pour l’intendance, des talents de chacune mises au service des autres pour que cette vie en communauté soit la plus agréable possible. Vraiment, un groupe homogène qui nous a permis de vivre une cohésion de groupe, indispensable à la réussite de nos objectifs.
Et surtout, un très grand MERCI à Lola pour la superbe organisation matériel, financière, en amont et présente toute la semaine avec nous. Ce fût une semaine exceptionnelle, nos têtes sont gravées de beaux moments, de beaux paysages, de belles images et d’étoiles pleins les yeux. Alors, Mesdames, si vous hésitez à participer à un stage de volantes au féminin, foncez, vous ne serez pas déçues !!!!
Quelques gaulois courageux s’introduisent obstinément dans la vallée du Louron pour poser leur valises détrempées dans l’accueillant et pour le moins chaleureux gîte des Amis de la Nature, Denise y est notre souriante et bienveillante gardienne. Leur optimisme va être mis à l’épreuve, bon nombre restés près de l’océan ont lâchement jeté l’éponge en consultant les prévisions (éponge qui aurait pu nous être utile), ces derniers ne savent pas ce qu’ils ratent ! Pierre Marie, Pascale et Dylan sont arrivés les premiers, suivi de Serge avec Jean Marc, puis Stéphane accompagné de Pierre Yves (parfois nommé Pierre Henri), Olivier (parfois nommé Anthony). Le vent est fort à leur arrivée, il faudra patienter, ou marcher. Le lendemain, visite de la grotte Sarrat Nere pour l’équipe, puis arrivée de Jean-Louis et Anthony, Denis et Annie, grande tablée pour un saucisse lentilles avec démarrage de cuisson à tiède, l’ambiance à l’exact opposé de la météo.
Le mardi, l’équipe est gonflée à bloc. Patrick nous ouvre la voie et ATA commence à défiler dans les airs pour 3 petits vols entre nuages, pluie, grésille et soleil. Il fait faim, Après un repas/goûter quelques uns partent faire du gonflage (ils recevront pour finir une averse non méritée) et d’autres se mettent en cuisine, rougail en objectif.
La soirée sera excellente, skyjo, rhum (merci PY, Noel, Philippe, Stephane…) Initiée par Pierre Marie, la décision de partir en Espagne le lendemain est prise.
On profite du coin pour voir le canyon de Niscle. Fermé, une courte balade nous suffira, cette virée en espagne s’achève, grâce à la motivation de Patrick, par un verre à Bielsa, avant le tunnel francoespagnol, merci à Serge ! Les Ramondes, fleurs endémiques des Pyrénées, c’est bien ça Martine ?
Patrick, ange gardien, nous invite à quitter le bar en voyant le chasse neige descendre du tunnel. Effectivement, ça neige bien, voir bien bien, surtout côté français. Pierre Marie teste ses pneus, qui échouent lamentablement, la voiture reste bloquée alors que Patrick, Matthieu et Jean-Marc roule convenablement. Patrick a les fameuses et faciles et efficaces “chaussettes”, les Demés vont pouvoir descendre. La petite aventure se conclut chaleureusement, merci Denise, autour de la table du gîte, avec David et Hassnia qui débarquent (enfin), Denis nous a préparé un poulet basquaise parfait, que demander de plus ? Par exemple une météo acceptable pour le lendemain.
Jeudi, 9h, Patrick nous envoie tous au 700. Bouché, Mais il y a de la neige, et Dylan nous motive à une bataille, amicalement… Aller, au 600, des fois que…
Surréaliste, on traverse du blanc sous différentes formes, Le déco est blindé, tout le monde attend que le nuage monte, ou se pousse, qu’on y voit un peu quoi.
1 vol, puis 2, la neige fond vite, le soleil prend place… par intermittence toujours Merci à Pierre Yves et Pierre-Marie de son accompagnement posé et rassurant pour nos camarades de jeu moins confiants. Une vraie question ça, dans nos sorties, quel niveau il faut, comment on s’entraide, quelle responsabilité en découle… Un accompagnateur fédéral ? A échanger…
Après un repas fugace, on retourne au 600 sous une neige ventue, et avoir laissé passer ou plutöt encouragé les participants d’une course cycliste sur le col d’Azet, ça thermique un peu, Patrick et Pierre-Marie dépasse le déco, on a pas beaucoup vu ça pour le moment ! Déjà une belle journée, mais quelques intrépides ont encore de l’appétit, Matthieu émet une idée qui motive David, Serge, Olivier, Denis, Philippe, Noël et Anthony
Nous voilà parti pour le “petit vol du soir à Peyragudes”, expression déposée et rassurante. Jean Louis nous aide en logistique. Déposé à la station on monte à pieds, déjà ça pique un peu, le site est chouette mais on ne perd pas de temps, on voit quand même que ça noircit dans la vallé. On aperçoit l’attéro, en finesse, on est “large” (l’expression ironique va marquer nos esprits pour un bon moment).
Les 1ers décollages sont dos voile, les suivants en face voile, le vent montant. En l’air on avance, on observe, on profite et plus on se rapproche de Loudenvielle, moins on va vite. On est contré, voir bien bien contré, Philippe, Noel, Denis et David font, sans trop faire les malins, le goal en atteignant l’attéro, ouf, LARGE qui disait ! Pour Olivier, Matthieu et Pierre Yves, hors terrain, avec en plus pour Anthony une fermeture (rouleaux des arbres) qu’il n’est pas pret d’oublier ne l’ayant contrée que tardivement. Serge qui se coiffait les suspentes entend par radio nos difficultés, et il s’abstient. On est soulagé d’être tous debout en bas.
Pierre Marie viendra faire les récups sans nous botter les fesses. Nous n’avons manifestement pas pris la bonne décision en décollant, par hâte, par ignorance ou abstraction des signes, pour ne pas redescendre à pied, j’en passe peut être… Matthieu, qui ne peut être responsable de l’aventure malgré son élan de culpabilité, lui qui avait aussi pris soin de vérifier au préalable l’autonomie consentie de ces compagnons, a partagé le soir même ce lien analysant le phénomène d’advection, et autres particularités de la vallée, merci à lui ;) ; aussi la pluie s’abattant sur la vallée en aval a pu pousser l’air en amont, formant ce coup de vent, qui une fois la fine équipe posée, tombera comme si rien ne s’était passé… quelle journée… Un curry de légumes extra nous apportera le soulagement nécessaire, merci Laura & Philippe !
Vendredi,
c’est là que le groupe éclate, pas de clash, juste des choix :p L’ équipe 1 composée de Matthieu, Pierre Yves, Patrick et Martine, Noël et Serge, complétée par surprise avec Gérard, va à Arbas tenter un vol non garanti, et bonne pioche ! vol thermique à la clé, attéro accueillant qui plus est.
L’ équipe 2 composée de David, Hassnia, Denis et Annie, va en Espagne à Consuegra chercher le soleil, bonne pioche aussi. On sait pas trop si ça a volé, il semblerait que la soif a été largement prévenue. Nous ne reverrons pas l’équipe 2.
L’ équipe 3 composée de Laura, Philippe, Charlotte, Clément, Jean-Louis, Olivier, Stéphane et Anthony, se lance dans une marche “familiale” d’après l’athlétique Denise. Le refuge de Soula qui était notre objectif ne sera atteint que par Stéphane. Là encore l’équipe a éclaté, la pression était forte, nous longions le chemin d’une centrale hydroélectrique cela dit.
Vendredi aprem déjà Olivier et Jean Louis rentrait, samedi matin les Demés aussi, Dylan ayant bien mieux à faire en bretagne pour entrer dans le pôle espoir athlé, bravo à lui ! Serge et Jean Marc aussi… bref, le gîte perd un peu de sa chaleur, heureusement que Denise veille, et Patrick et Martine, (et le rhum pour nous border). ça ronfle moins, bizarrement !
On profite de cette dernière journée avec 3 vols sympathiques, dont le dernier, clôturé par Pierre Yves, se finit dans une confluence qui fera rentrer le Sud à l’attéro. PY a donc pu nous montrer que les oreilles font monter, que les 3/6 font un peu moins monter, et que si on s’applique à lui donner de mauvaises indications, on peut le mettre hors terrain une 2eme fois ! Il paiera son coup à l’Escapade !
Ainsi soit-il ! On fini à l’Olivette, parfait ! Et le lendemain , retour pour Stéphane, PY et Anthony. Noël sera le seul breton à rester sur les lieux, un finistérien quoi…
Niveau vol, C’était pas super bien parti, C’était pas facile tout les jours, Mais on a volé, on a appris Niveau ambiance, Qu’est-ce que c’était bien…