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Telethon à Massérac
La commune de Masserac organise son téléthon , hors calendrier national.
Depuis quelques années, nous sommes invités à participer… Ce que nous n’avons jamais pu faire, faute de mto favorable…
L’idée étant de proposer des biplaces dont nous reverserions une partie du montant au Telethon!
Le temps nous a encore joué un tour cette année.
Quelques courageux y sont allés quand même pour installer les flammes et donner un coup de main pour monter la sono et des banderoles. L’après-midi ceux qui y sont allés ont pu expliquer notre activité aux participant de la manifestation.
Retour sur le Championnat de France Jeunes 2012 à Clécy.
Petit rappel, Carole Savary y a été sacrée « Championne de France jeune Féminine »
(ben oui !! quand même).
Suite aux encouragements qui lui sont parvenus, elle nous fait un petit point sur sa situation, ses ambitions et nous passe quelques photos plus personnelles.
…/….
Bonjour,
Merci pour tes encouragements !C’est ma 2ème année au Pôle (ma 3ème à Font Romeu), après une année de Section Sport étude. Je suis en terminale STG…et c’est le BAC à la fin de l’année scolaire, mais j’arrive assez bien à gérer le parapente et les études. Ici la bonne marche des études est un préalable au maintien en pôle espoir.
Donc beaucoup de parapente, pratique et théorie. la compétition est l’objectif, mais cette année, la météo ne nous a pas gâté ! Beaucoup de compétitions annulées depuis le printemps.
La progression dans l’activité est basé sur un contrat entre le pilote et les entraîneurs: axes de progression, classement FPRS …et le scolaire. Ça va plutôt bien sur les 2 aspects. L’objectif à la sortie du pôle reste le statut espoir jeunesse et sport qui permet des aménagements pour les études supérieures.
Le championnat de France jeunes ( – de 21 ans) s’est déroulé à Clécy fin août. 2 belles manches d’entraînement, et 2 manches pour le classement ont pu être lancées. Je me classe 7ème sur 21 pilotes…et donc championne féminine, même si j’étais la seule fille. Honorin Hamard surclasse tout le monde …mais c’est Honorin !!
En pièce jointes quelques photos du Championnat.
Passe mon bonjour à tout le club,
Carole
…./….
PS: Même si elle était la seule fille présente, les vingts autres pilotes ne lui ont pas laissé la place plus facilement !
2012_nantes
Vol moteur d’une cinquantaine de kilomètres avec l’ami Pierre Doyen qui voulait profiter d’un créneau avant une semaine agitée…
Déco du Bois Marqué à Missillac, brise d’est déjà de 15 km/h le matin et boucle en Brière , la Chapelle des Marais, St Joachim, St Malo de Guersac, St lyphard avant de rapatrier le camping de Loscolo, par l’étier de PenBé.
La Brière est au plus bas et rend le vol un peu moins hostile, quoiqu’un vachage au pays des ragondins et des écrevisses n’est jamais souhaitable!
Après 1H30 de vol tranquile, attérro un peu venté, accueilli par Michel Crusson, le régional de la plateforme.
On habite vraiment un coin sympa!
Kénavo
Masserac_2012
Comme chaque année, la commune de Guéméné nous a proposé de participer à son forum des associations qui a eu lieu, pur 2012, le samedi 8 septembre sur la commune de Guéméné.
C’était l’occasion de joindre l’utile à l’agréable.
Alors qu’une permanence dans les locaux de la commune aura lieu par équipe de 2, une autre a organisé les treuillées pour les solos et pour les bi-places sur le site de Massérac.
Merci à tous les acteurs pour votre disponibilité et pour cette superbe journée de club. Elle a été un franc succès :
– 29 treuillées ont été réalisées.
– 12 personnes (dont Audrey et ses enfants que nous remercions pour son message) ont pu faire des « bi-place découverte »
– Notre sport a été mis en exergue grâce au stand installé pour la « journée associative de Guéméné »
Quatre séquences photos :
– Séquence de décollage
– Vue du site et pose d’un biplace
– Notre terrain de jeu est aussi une zone de travail, ne l’oublions pas
– De l’eau partout. Il est beau ce marais
2012 mont blanc
dimanche 26 août 2012
Salut à tous,
De retour au niveau de la mer, que voie-je sur le site ? Un dénommé « P », je précise comme Papy et non pas comme Vilain, a survolé Le Mt-Blanc. Et bien OUI oui oui……
Revenons à l’origine de l’évènement. Un « certain » Dédé, laisse un message le samedi soir sur mon téléphone comme quoi, des parapentistes ont survolé le mont blanc, ce samedi 18 août, et que demain cela devrait le refaire, au dire des écoles du coin. Nom d’une pipe ! Ce même jour, ayant effectué un vol-rando avec Pascale, avec un dénivelé de 900 mètres et un vol en biplace du Lachat de Chatillon afin de longer en vol les Aravis, je souffrais des suites d’un abus de marche à pied en pleine canicule. Me voilà donc mis en alerte rouge… Sous le coup d‘une insolation et d’un vachage rugueux me mettant le genou droit à terre, je devrai dire plutôt en miette, et cela afin de protéger ma passagère bien aimée, la reprise de mes idées s’est faite par le refroidissement du plus haut de la bête et la désinfection de ce genou. J’ai donc rapidement parcouru les récits des vols du Mont Blanc, regarder le temps de route entre le bivouac et Cham, puis, immédiatement installé la bête au repos.
Dimanche 19 août 2012, levé à 7 heures 30 et départ à 8 heures 30 pour Chamonix. J’appelle Dédé à l’entrée de la ville pour signaler notre arrivée et trouver un stationnement près de la télécabine de PlanPraz. Je vous assure, la montée mécanisée avec une charge sur le dos en période caniculaire, vous laisse plus de neurones disponibles à un projet qui ne s’appelait pas à cet instant « vol du Mont Blanc ». Ma première montée sur ce décollage, accompagné de Pascale, ne connaissant pas un seul parapentiste parmi les nombreux présents, ne me donnait aucune prétention de réussite à un tel résultat.
Bien que les premiers parapentistes soient arrivés de bonne heure au sommet, ma décision de départ s’est faite par un souhait de faire un plaf rapidement au dessus du Brévent.
Pascale : Je le suis des yeux.
J’ai cheminé en progressant sans problème le long du Brévent, puis enrouler difficilement au dessus de la Pointe de Lapaz. Nous avions tous cette même difficulté et les places étaient chères pour arriver au plaf nécessaire pour la transition de la vallée.
Pascale : Je le perds des yeux
Enfin à 3364 mètres je pars en transition et sur le Prarion, je reprends 200 mètres et me décale vers le Mt Vorrassay. Là, je reprends 1000 mètres et poursuit le long de l’arrête de l’aiguille du Bionnassay et plaf à nouveau sans problème au dessus de l’aiguille à plus de 4200 mètres. A ce moment précis, j’ai bien vite annoncé à Pascale ma position
Pascale : quelle ne fût pas ma surprise ! et toujours dans l’ascendance, exprimé la grande possibilité d’arriver au sommet.
Pascale : SMS à Dédé et Annie : « 4323m vers le mont-blanc ! » Dans ma transition vers le dôme du Gouter, j’ai progressé prudemment côté Italie. Mon engagement sur ce versant étranger ne me laisse pas indifférent, là, pas question de se louper dans une enclave de non retour… A la hauteur du sommet, j’ai annoncé à Pascale la réussite inespérée de cet événement.
Pascale : au téléphone avec Dédé : « Ca y est, il y est » Cri de joie !!
En progression régulière et lente dans l’ascendance, entourée d’une euphorie générale par des cries de joie, je prends la décision de ne pas me poser souffrant de mon genou et d’une insoutenable onglée.
Pascale : En radio, j’écoute, impressionnée, ses commentaires en direct
Après quelques passages devant des parapentistes en rang d’oignons sur l’arrête et des atterrissages et décollages parfois peu conventionnels, j’annonce en bas mon retour vers une atmosphère plus chaude.
Voici les paramètres déclaré à la CFD :
- décollage Dim, 19/08/2012 – 13:45
atterrissage Dim, 19/08/2012 – 16:23
Plafond max5033 m à 15 :45
Vz max +9.6 m/s
Nombre de points de la trace 9471
intervalle moyen d’enregistrement 1 point/1s
parcours déclaré
- mode de calcul : automatique
type : triangle FAI
distance : 30.20 km
points : 42.27 points - Commentaire :
Après étude de la trace et le souhait de respecter la réglementation de vol sur le massif du Mt Blanc, je pense être entré dans l’espace naturel de Carlaveyron sur le secteur du Brévent. C’est mon premier vol dans le secteur et avec un Flymaster B1 NAV. - Espace aérien :
Mon retour est au dessus de la zone LF R 30B Mont-Blanc. Par contre, je ne pensais pas être dans la zone de la réserve de Carlaveyron. J’ai évolué malheureusement par inadvertance.
Il faut regarder les forums et le site de la FFVL (liens ci-dessous) pour comprendre que les journées des 18, 19 & 20 août furent exceptionnelles. Bien plus d’une centaine de parapentistes ont au minimum survolé le Mt Blanc et plusieurs dizaines se sont posés au sommet.
La réglementation dans ce secteur est complexe. Bon nombre de parapentistes ne se sont pas souciés de cette réglementation et les suites risquent d’être peut-être sévères. Personnellement attentif de la zone côté Mt Blanc, j’étais loin de penser d’avoir survolé une zone interdite côté Brévent. De ce fait, ma déclaration faite risque de ne pas être validée.
Dimanche 26 août à 9 heures, je viens de regarder ma messagerie et j’ai la joie de voir ceci :
- Bonjour Pierre-marie
Votre vol du 19/08/2012 a été modifie par thomas S
Nouveau statut du vol : Valide
Nombre de points : 42.27
Commentaire de validation (vous pouvez contacter le validateur en répondant a ce courriel) :
au mt-blanc tu étais dans la zone interdite
page publique de votre vol : http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2011/vol/20120817
A bientôt pour de nouveaux vols
thomas S , pour l’équipe C.F.D. parapente
http://parapente.ffvl.fr/comptage-chamois-reserve-des-bauges#new
http://federation.ffvl.fr/actus/vols-au-mont-blanc
Toujours en contact radio avec Pascale, à l’annonce de ma décision de revenir me poser sur le plancher des vaches.
Pascale : on prépare le comité d’accueil.
Elle m’informe que notre charmante trésorière s’est chargée de la communication.
Pascale : SMS à gogo : félicitations, c’est papy le plus fort etc…
En quelque terme, le petit groupe de parapentistes du club bivouaqueurs ont reçu une volée de SMS. Dommage que mes yeux ne soient pas reliés par wifi car j’aurai partagé les images du massif en direct.
A 5000 mètres, j’ai assez de gaz pour admirer le paysage.
Pascale : on scrute l’horizon afin d’apercevoir une voile bleue.
Au cours du chemin vers l’atterro, ce qui m’a le plus marqué était parfois la couleur grise de cette neige. Les crevasses et les zones minérales vertigineuses m’impressionnaient plus particulièrement côté Italien exposés au soleil. Toutes les vallées étaient assombries par une suspension grisâtre atmosphérique. Cette ambiance visuelle, me permettait d’apprécier les grandes zones blanches de ce Mont-Blanc majestueux. Cela m’offrait un contraste magnifique entre les vastes espaces enneigés et rocheux. Autour de moi, ce massif grouillait comme une ruche. Certains bourdonnaient au sommet en pleine allégresse, d’autres luttaient le long des versant en quête de réussir eux aussi cette phase finale qui conduit au sommet en guise de Graal. En bas, tout était en miniature et l’humain n’était même pas même à la dimension d’une fourmi.
Pascale : enfin, nous l’apercevons, nous préparons son arrivée au sol digne d’un héros ! Annie cueille un bouquet de fleurs des champs pour lui offrir en trophée…
Je revins au sol comme un extraterrestre accompagné par des applaudissements inattendus.
Pascale : Hagard, il est surprit par nos applaudissements.
Cerné par un photographe constamment fixé par son objectif, je me prêtais à son jeu. Je retrouvais ainsi dans la joie, Pascale accompagnée d’Annie et André
Pascale : Merci André, grâce à toi, il a fait le vol de rêve, sacré Dédé !! et de Marie, René le photographe, Chamoniards membre de leur famille. Nous sommes reçus chez Marie et René pour fêter cela.
Pascale : Autour d’un petit rosé de savoie bien frais et des petits toasts préparés sur le pouce. Avec une vue sur le Mont-Blanc, nous avons regardé toute la fin d’après-midi les parapentistes descendrent du plus haut perchoir de l’Europe.
Pascale : il continuait à nous raconter son aventure, les yeux pétillants.
Un grand merci à Annie pour la com, à André pour l’info météo et à Marie et René pour leur accueil et le partage des photos souvenirs de cette grande journée.
Pascale : Et pour finir cette journée grandiose, restau en tête à tête et bivouac à Notre-Dame de Bellecombe. Ça valait bien cela, « c’est mon chéri le plus fort !!!! »
Maintenant, après un passage aux urgences, c’est l’immobilisation pour deux semaines afin de réparer le genou.
Pascale : il l’a fait exprès pour que je le chouchoute…
Ps : je ne suis pas un menteur comme un arracheur de dent comme certains l’insinue… (Enfin, je me comprends) Léon, dans deux semaines, il me faut des outils pour ôter quatre points de suture et je pense que tu es outillé, et… n’oublies pas le tafia ! Pascale : LOL !
Pascale et Pierre-Marie
2012 Gohaud
VOILES ET VOLS 2012
Partis en voilier avec paramoteur et parapente dans les soutes, les escales s’enchainent avec des vols différents mais au gout marqué de boissons exotiques.
D’abord la côte portugaise*, puis un court séjour à Madère* avec Katel, Sylou et Jacques pour expérimenter les vols thermiques « Sotovento » (sous le vent).
Une destination de toute l’année, plutôt pour parapentistes avertis* ; le charme, la douceur de vivre, le climat, la diversité sont une alternative aux îles du proche atlantique.
Traversée vers les îles du Cap Vert avec l’ami Jacques qui prendra, avant de rentrer, juste le temps d’immortaliser un vol d’anthologie dans la caldera du volcan de l’île de Sal, la bien nommé.
Un chapelet d’îles à la beauté sauvage jetées dans la mer et …balayées par le vent ; le royaume de la mini-voile en libre et au moteur.
Cet hiver, l’étrave de « La Matine » fut pointée vers le Sud, cap sur le Brésil pour voler dans l’autre hémisphère, quand c’est mauvais temps chez nous ! Pour l’instant, des vols moteur à chaque escale, le long de la côte du Nord-est et du libre en bip-bip sur les falaises rencontrées au hasard.
Arrivé à Salvador de Bahia, les contacts sont pris pour aller voler à l’intérieur ; suite au prochain numéro, l’hiver prochain…
Pour ceux qui veulent des détails sur les sites, deux solutions, les articles sur :
*Portugal, Paramoteur+ numéro 7
*Madère, Parapente+ numéro 414.
*Cap Vert, Parapente+ numéro422
…ou me payer un coup à notre prochaine rencontre !
Ate proxima
Léon
ascension 2012
Quelques nouvelles de ce WE de 4 jours… Direction, la Bretagne …
La météo avait annoncé un temps merd…. Il n’en était rien … C’était pire …
Jeudi 17 nous nous rendons du côté de Châteaulin … puis pique-nique à Playben. Il fait soleil, mais il fait aussi beaucoup de vent … Beaucoup trop… Du coup, c’est balade à pied … On visite …
Le Mont st Michel … de Braspart est très joli … Le lac aussi …
Vers 17h00 direction Plomodièrne ou nous installons le bivouac …
Vers 18h00 le vent souffle toujours, juste ce qu’il faut pour les mini voiles … Pierre Marie n’ose pas décoller … il maintient sa mini voile au-dessus de lui…
Pierre D lui se lance mais le vent faibli, faibli … Du coup, il faut poser … Le vent est cependant toujours trop fort pour les grandes voiles …
Alors du coup, c’est apéro … Le feu pour les grillades est déjà allumé (il ne fait pas excessivement chaud …) mais il ne pleut pas … puis nous dînons … il est 21h00 environ quand le vent faibli fortement …
Pierre Marie est sorti de table et a déjà sortie sa grande voile … et il décolle … mais pas longtemps car le vent faibli très rapidement …
Aller, on verra demain … De toute façon Anne a entretenu le feu alors on se réchauffe … puis dodo …
2 ou 3 averses dans la nuit mais petites …
Vendredi 18 le vent s’est remis à souffler … alors courses … puis nous jouons avec Dylan et son Papy au ballon … Merci de l’avoir amené Dylan …
Puis balade à pied et bataille de motte de terre … et oui on s’amuse … avec ce qu’on trouve …
Le vent faibli un peu. Nous décidons de sortir les mini voiles … pour ceux qui en ont …
Certain décollent et d’autres testent la mini voile de Léon … La photo suffira à Commenter …
Nous rentrons pour l’apéro et les grillades…
Vers 21h30 décision prise de retourner sur Caméros pour voler … Encore une fois seule les mini voiles tirent leur épingle du jeu …
Comme il fait froid, les autres rentrent … petite confusion ???
Autour du feu que Anne à généreusement animé, nous discutons mais quelque chose parait anormal … La discussion semble un peu terne … C’est à ce moment (il est 23h30 environ) que Anne et Pascale s’inquiètent de leur mari !!! Oups ! les aurais on perdu ? Ou oublié ?
Toujours à se faire remarquer ces deux-là … Heureusement le généreux Gérard L retourne les chercher … Ils auraient quand même pu rentrer à pieds … que 5 ou 6 km …
Enfin on a bien rigolé encore une fois …
Samedi 19 le vent est complètement tombé …
Alors compétition de plouf avec finesse max …
C’est chaud pour certains …
Samedi après-midi c’est balade …
Dimanche, la météo se dégrade et puis le WE se termine …
C’était comme d’habitude une super sortie … Merci à tous les participants …
vol_francois
Après avoir avorté un départ de Jeufosse la veille (trop de vent, trop de route, trop de TMA que je ne connais pas encore…), je choisis de rester à la maison pour un samedi pantouflard en voyant les arbres torturés par le vent.
Cela m’a laissé le temps de préparer un éventuel départ de Chaudefonds-sur-Layon. La journée du dimanche s’annonce aussi bonne, bien qu’avec un plafond un peu plus bas et des thermiques bleus annoncés.
Les principaux obstacles à anticiper sont :
– au nord les TMA 1 et 3 de Nantes (respectivement 457m et 1066m maxi)
– au sud la TMA 1 de La Rochelle (609m maxi)
– et s’extraire de ce petit site de Chaudefonds de seulement 35m de dénivelé
Pas de problème avec la TMA 4 nantaise (1676m maxi) vu le plaf annoncé
Objectif : poser à la plage des Sables d’Olonnes !
Arrivé sur le site vers 10h40 le vent ronfle comme annoncé et nous attendons avec 3 puis 4 pilotes d’Envol d’Anjou.
Alors que c’est clairement redescendu vers 11h40, Marc mesure une rafale à 44km/h et je remballe mon aile pour m’abriter.
A 12h05 C’est clairement redescendu. Décollage, et fait absolument inattendu, après 20m de vol sur la gauche, je sens une belle pompe bien consistante… Je n’en crois pas mon vario que j’annonce rapidement en radio : +3 , +4. Je suis à 1000m, 8min après avoir décollé! Je suis à Chaudefonds où à Annecy ?? Moi qui craignais pour des difficultés d’extraction.
Me voila donc à mon premier plaf à 1200m, dans un ciel rempli de cumulus contrairement aux prévisions. Ce ciel ne sera que temporaire puisque l’inversion descendra à 1000m dans la première heure de vol et le ciel se lavera progressivement de tous les cumulus. Malgré tout, je sais qu’il est tôt et qu’il va falloir être patient.
Ça s’organise plutôt bien et je pense déjà à surveiller la TMA de Nantes. Je ferai chaque choix vers le sud, je crabe sur ma gauche. En cette période de fin d’élection présidentiel, je dirais : « Crabez tôt, pour crabez moins ! ». Je passe comme ça à 3.5km de la pointe sud-ouest de cette zone D.
Les thermiques sont parfois puissants et je vois encore quelques cum plus de 200m au dessus de l’inversion. Magnifiques, mais ils sont de plus en plus rares et me font envie bien que j’imagine que les thermiques qui les ont formés doivent être bien pêchus.
Je passe au nord de Cholet en zérotant. En décollant à midi, et poussé par un vent de 20km/h, je n’ai pas besoin de voler vite pour espérer atteindre mon but. A ce moment, je me réjouis par le fait que j’ai probablement battu le record du site de Chaudefonds.
Au km 67, je trouve un gros vario au dessus d’une petite ville. Il me mène sur un des tous derniers cum perchés impérieusement 300m au dessus de l’inversion. Un moment excellent ! Quelle vue limpide ! J’en profite pour prendre une photo de mon petit joufflu qui m’a permis de passer la tête au dessus du bocal. Je fais souvent des photos en début de transition c’est plus tranquille. Mais cette fois ci, une turbulence me surprend. Je ne comprends qu’après qu’elle est due à mon retour en dessous de l’inversion grisâtre qui me masque encore l’océan.
J’entends le téléphone à 3 ou 4 reprises durant mon vol et je me dis que si j’avais 6h de vol dans la vessie, j’aurais préféré entendre une autre sonnerie car le son des bulles d’eau bouillantes qui me donnent une envie temporaire et artificielle de petite commission…
Je me dis aussi qu’il est temps que les applis de position GPS transmis en live se démocratisent pour partage et de sécurité.
Je passe la pointe sud de la TMA Nantaise sans problème (à 6.5km), je vais pouvoir orienter plus à l’ouest mon vol vers Les sables d’Olonnes. Ça fait déjà quelques kilomètres que je distingue progressivement l’océan puis le contour de notre côte Atlantique, et je contiens mon cœur de tout emballement prématuré.
Bon les Sables… les Sables, c’est où ?? Encore impossible de voir la couleur d’une ville. La veille, je n’avais pas osé rentrer la ville dans mon GPS, on ne m’y reprendra plus. Alors je cherche sur la page « carte » de mon GPS en comparant avec la forme de la côté, le tout en passant juste à côté de la Roche sur Yon. Ce sera le début de mon relâchement.
J’enroule sans trop me concentrer et après mon dernier plein, je pars en transition entre une ville sur ma droite et des champs clairs sur ma gauche, droit à travers la verdure. Comme si simplement parce que j’arrive bientôt à destination, il n’est plus nécessaire d’assurer chaque plein. Depuis ce dernier plaf à 900m, je me retrouve appuyé dans du -2.5 comme pour me punir de cette première transition hasardeuse. Ironies supplémentaires, le champ que je choisis en bout de transition déclenche de partout, ce qui explique la dégueulante que j’ai traversé. Ce champ est croisé par 2 lignes électriques qui ne m’ont pas vraiment plu quand j’ai dû faire mon approche au dessus avec un bon 20 à 25 km/h de face. Je pose sans encombre plus de 40m devant.
On dit souvent aux enfants : « Finis ce que tu as commencé », et bah là j’aurais mieux fait de l’appliquer ! Je pose à 20km de la plage des Sables d’Olonnes alors qu’il reste encore plus de 5h de convection !! Haaaa ! Cette erreur me servira.
Malgré cette frustration, j’ai beaucoup de satisfactions en mettant mon aile en bouchon.
Je prends enfin une revanche sur mon premier cross en 2008 et sur les zones réglementées. J’avais dû faire demi-tour à 1500m d’altitude au km 94, barré par… …hum… par un aéroport… Je n’y connaissais rien aux zones réglementées et je n’imaginais même pas atteindre cette ville.
Une grand merci à mon amour, Céline, qui est venue me récupérer dans le jardin de la ferme où je faisais bronzette en l’attendant. C’est un peu grâce à elle que je peux assouvir pleinement ma passion.
François
PS : Bon, pour le prochain? Heu, il faut travailler la gestion de la fatigue, le pipi en vol (encore jamais fait), le mental qui m’a lâché cette fois ci, et mettre toutes les balises utiles sur le chemin. Il faut maintenant que j’arrive à gérer des vols de 5h et plus.
La trace : http://www.paraglidingforum.com/leonardo/flight/605021