Enfin un très beau week-end découverte sur l’aérodrome d’Ancenis, dont une première au club, faire voler des personnes en situation de handicap avec fauteuil. Au cours de ces deux journées de vol, il y a eu trois vols fauteuil et deux du groupe sport adapté d’athlétisme de Pornic, soit, un total de soixante treize vols, trente cinq samedi et trente huit dimanche.
Pour en arriver là, au cours de cette longue période de pandémie, nous avons testé les vols avec fauteuil sur cette piste. Au printemps 2020, coté nord-est de la piste, nous avons essayé trois vols fauteuil avec les deux liens ci-joint qui rappel bien cette préparation:
Avant le week-end, et depuis plusieurs jours, Nous avions les yeux rivés sur les données météo. Il faut prendre une décision, jeudi 2 septembre après partage d’avis, le week-end est lancé. Ce suivit les appels téléphoniques et les rendez-vous sont pris.
Samedi
Samedi, rendez-vous est donné pour 9 heures 30, 10 heures aux pilotes. Au cours de cette demi-heure, ça nous a permit la mise en place du point d’accueil à l’entrée de l’aérodrome pour nos charmantes hôtesses, Anne et Pascale. Ce regroupement a servit à donner les consignes d’organisation, et la mise en place du coté nord-est faite, les premiers vols d’essai, solo et biplace sont réalisés dans la foulée. Presque immédiatement nos deux hôtesses nous signalaient par radio l’arrivée des trois biplaces avec fauteuil invités à se présenter à 11 heures. Cette journée commençait plutôt bien.
Quelques vols en fauteuils:
Et le vol de Julien (sport adapté):
Puis toutes les autres photos du jour, biplaces et solos pour un total de 35 treuillées. Bravo les assistants, conducteurs et treuilleurs d’A Tire D’Aile.
La fin de journée s’est terminée par un pot offert par le club au point d’accueil. Dommage pas de photo ! Nous y avons invité le président de l’ACPA et ceux qui passaient par là. Grande discussion d’expériences et d’histoires anciennes de nos passés aéronautiques. Ambiance sympa et belle clôture de cette belle journée du samedi 4 septembre.
Dimanche
Puis, seulement pour les nomades en bivouac sur le bord de Loire, Ils ont été réveillés par les souffles de ces majestés des airs, venant les survoler au gré du vent. Elles annonçaient à nouveau, au point du jour, cette deuxième journée, normalement calme, par l’enchaînement de trente-huit vols sous un soleil de plomb harassant !
9 Dimanche rendez-vous-même heure et même organisation. Nous étions nombreux à l’entrée de l’aérodrome avec le retour des passagers et pilotes des montgolfières. Notre briefing en présence d’Alain Guicharrousse nous a permis de lui présenter le fauteuil utilisé au vol en parapente.
Nous avons enchainé rapidement sur les vols. Malheureusement, le seul vol biplace avec fauteuil programmé s’est désisté car la personne n’était pas en bonne condition de santé le matin. Malgré cela, nous n’avions pas prévu autant de sollicitation pour cette deuxième journée. Nous avons ainsi réalisé bien plus de vol biplace qu’espéré. Nous avons été sollicités par les pilotes de l’aéroclub et quelques membres de famille et amis des pilotes parapente présents. Tous ont eu le plaisir de réaliser (comme le samedi) des beaux vols, voir deux quand la durée de vol était courte (plouf).
Nous avons utilisé la piste intensément ce dimanche et avons profité fort heureusement d’un faible trafic aérien.
Merci pour les treuilleurs et pilotes pour ces deux journées. Superbe ambiance avec le plaisir partagé notre activité aux personnes, spectateurs et passagers.
Merci aussi aux divers photographes ayant partagé les photos de ce document et aussi un petit plagia des commentaires du groupe signal.
Merci au club pour nous avoir permis de stationner la voiture dans le hangar la nuit du samedi au dimanche.
Merci aussi à monsieur Guicharrousse pour sa visite, (nous avons ressenti un léger malaise de se faire tirer par une ficelle…).
Expression globale des participants « A renouveler ».
Bien sûr, il y a eu le petit pot de fin de journée, bien apprécié par cette journée chaude.
Le Breizh aile challenge est la 1ère compétition de parapente en bord de mer !
Cette épreuve a lieu le 12/13 juin sur la plage de Gohaud.
Elle se compose d’ateliers en vol (exemple : précision d’atterrissage) et d’ateliers au sol (maniabilité de l’aile). A l’issue des ateliers, chaque pilote se verra attribuer des points. Le vainqueur de la compétition est celui qui comptabilisera le plus de points.
Cette 1ère édition est ouverte à 12 pilotes. Le niveau brevet initial est demandé. La carte fédérale de compétition n’est pas obligatoire. Les inscriptions seront ouvertes durant le printemps.
Pour les participants des lots seront à gagner. Alors venez partager ce week-end de parapente pour de nouvelles rencontres, de la progression, de la découverte et surtout pour s’amuser !!!
Quelques photos pour partager ma ballade merveilleuse du 24/05/2020 en direction de ma plage fétiche puisque j’y ai passé pas mal d’été avec un groupe d’ami. En prime, mon plus gros point bas avant de partir de Guéméné : 32m sol.
Ce récit est fait par un pilote qui est globalement pas très expérimenté et surtout pas en plaine. Il n’a ABSOLUMENT PAS but d’être un modèle pour rien. Je dois l’avouer que le but est autant d’avoir des retours de pilotes plus expérimentés que de partager à d’autres pilotes curieux.
Vidéo
Contexte du pilote
J’ai commencé le parapente dans les Pyrénées (Accous) avec deux stages en 2016 et 2017. Depuis le début de mon autonomie (2017), j’ai surtout volé en montagne, que ce soit dans les Alpes, les Pyrénées Espagnols et Français. Jusqu’à il y a une semaine, voler en Loire Atlantique consistait surtout à combler gros manque de vol avec du soaring sur la cote. En 2019 j’ai suivi un stage d’initiation au cross, toujours à Accous. Puis j’ai pu réaliser de bons cross, relativement à mon niveau, dans les Alpes en autonomie. Un cap était passé, le bocal c’est beau, plus loin c’est au moins aussi beau. Les dernières semaines avant ce vol, j’ai pu m’exercer au vol de treuil en plain sur une dizaine heure, comprenant un très beau vol Guéméné/La Roche Bernard (40km).
Contexte du vol
Site de vol
Pour cette séance de treuil, nous avons choisi le site de l’aérodrome de Redon. C’est particulier de décoller en parapente d’une piste d’avion.
Il faut bien admettre que ce site présente le gros avantage de ne pas avoir d’obstacles dangereux en bordure de piste. Bien sur la cohabitation avec l’aviation peut être assez complexe, mais pas ce jour ci. Pas un seul avion n’est venu dans la zone.
La piste nous offre un tracé de plus de 800 m orienté NE/SO.
Conditions météo
Prévisions
Cette fois ci, j’ai essayé d’améliorer mon analyse météo. Je voyais:
Au sol, un vent principalement allant de NE à N. La composante d’Est s’effaçait peu à peu dans l’après midi. La vitesse comprise entre 5 et 10 km/h.
En altitude, le vent ne se renforce pas beaucoup mais prend une composante d’Ouest. L’avancement de l’après midi accentue ce phénomène.
L’arrivée d’une brise d’Ouest proche de la côte qui ferait naître ce qui peut s’apparenter à une confluence permettant de descendre en SSE.
Le plaf compris entre 2 100 et 2 400m, bien assez pour être heureux.
Avec les prévisions de la veille, de nombreux nuages. Mais les prévisions du matin donnait une nébulosité très faible.
Pour la prochaine fois, je penserais à faire des captures d’écran des sites de météos la veille pour illustrer.
Observations
Au niveau du vent au déco, les prévisions annoncées semblaient bien corrects, le plaf à un peu plus de 2 000 m. Les prévisions corrigées du matin sur les nuages étaient assez valides. Il n’y avait que peu de nuages par rapport à ce que j’espérais la veille en début de vol. Sur la fin du vol et surtout après avoir posé, j’ai remarqué que pleins de jolis cums se formaient. Je pense que ça a un rapport avec la brise et la confluence qui étaient annoncées. Il peut y avoir un apport d’humidité dans l’air par la brise qui a facilité la condensation.
Réglementation aérienne
Regardons maintenant les zones aériennes pour un vol avec un vent de N à NE puis du NNO en fin de vol.
Avant toutes choses référençons les zones du coin pour bien visualiser (Les zones inaccessibles ont été ignorés). La pression considérée était à 1033 hPa. N’étant pas expérimenté en aviation, je ne suis pas très à l’aise avec les pieds ou les niveaux de vols. Par habitude je passe tout ça en altitude AMSL exprimée en mètre.
Label
Min noté
Min mètre
Max noté
Max mètre
TMA Nantes 1.2
2500ft
762m
3500ft
1066m
TMA Nantes 1.1
2500ft
762m
3500ft
1066m
CTR St-Nazaire 1
0ft
0m
1500ft
457m
CTR St-Nazaire 2
1500ft
457m
2500ft
762m
TMA Rennes 3
FL065
2005m
FL115
3529m
Le site de décollage est proche de deux zones: La TMA Nantes 1.2 au Sud et la TMA Rennes 3 au NE. Le TMA de Rennes n’est pas préoccupante car elle a quelques kilomètres face au vent, clairement pas la direction que je vais choisir. La TMA de Nantes demandera par contre de garder une composante d’Ouest durant le vol pour ne pas s’y retrouver piéger. Je risque donc de devoir craber et ne pas juste me laisser porter par le vent.
Dans l’objectif d’avancer vers la côte Guérandaise, je vais devoir avancer assez loin jusqu’à largement passer Herbignac. Le brise en fin d’après midi risque de ne pas me faciliter le travail mais ça serait impératif pour ne pas risquer de se rapprocher de la CTR de Saint Nazaire.
Tout est prêt pour rouler jusqu’à Redon en sortant du boulot !
Déroulement de la journée
Avant le vol
Arrivée sur site vers 14h. Deux voiles sont déjà en l’air, pas d’avions à l’horizon, pas un chat dans l’aérodrome. Comment entre-t-on la dedans en temps que parapentiste ? Question sans intérêt, naturellement: A pied.
Directement après une petite marche pour retrouver les collègues du club, il est temps de préparer l’équipement. On n’est pas beaucoup, il est assez tard, il faut en profiter et ne pas perdre de temps. L’équipement checké, la moitié du sandwich d’englouti, il est temps de décoller. On commençait à perdre de vue Gérard qui montait au dessus de Redon, les conditions ont l’air de donner.
En effet mais sélectivement. Cette première treuillée n’a pas été du tout efficace, 170 m, deux virages puis me voilà au sol. Mais qu’est ce qui s’est passé ? La réponse est venue à la radio de Bernard au treuil: « Là je suis désolé, ça n’a rien donné. On est monté à 60 km/h, ça ne portait pas ». Aucun problème ça, arrive.
Le vol
La treuillé
Mon vol d’échauffement est fait, maintenant je dois tenir en l’air ! Gonflage, déco, et voilà que ça monte ! De suite plus rassuré, je suis le couteau entre les dents, la piste est courte. Il va falloir assurer pour chopper une première ascendance.
Premier thermique
Me voilà largué, il faut maintenant trouver de quoi à monter. J’ai un mauvais souvenir du vol précédent mais là j’ai bien 100m de plus et une forte envie de ne rien lâcher. Coup chance, un thermique m’a récupéré très rapidement. Bon mon envie de ne rien lâcher me servira pour plus tard. C’est parti pour une lente montée en se laissant dériver. 940 m, je me sens plus en sécurité et je profite un maximum du paysage.
Belle montée au dessus de Redon
Le thermique perdu, je m’avance vers Redon à la recherche d’un prochain. Sans se faire attendre en voilà un. Je me fais une belle montée jusqu’à 1650 m avec un taux de montée plutôt efficace. 900 m en 6 min par rapport aux derniers 550 m en 9 min. Une prise de thermique plutôt efficace mais ça sera bien la dernière de la journée.
Chasse de nuages et belle descente
Une fois en haut que fait on ? Les autres, je ne sais pas mais moi j’essaye d’y rester. Cap sur un nuage encore bien plus haut que moi pour chercher à monter jusqu’à lui.
Mais ce forme-t-il ou est-il entrain de se désagréger ?
Pas d’autre nuage accessible, plus qu’à suivre le vent et espérer croiser un beau thermique.
Je ne sais pas si je me place mal, si je repère mal les thermiques mais à chaque fois que j’atteins un beau plaf, il faut que je fasse un point bas ensuite. Dégringolade, de 1 650 m à 145 m (Rendu là on compte chaque petit mètre). J’ai bien l’impression que je vais gagner une rando aux bords de la Vilaine pour rentrer, durant cette transition, j’ai le temps de bien voir par où rentrer. la promenade peut être belle mais je ne suis pas là pour ça.
Point bas de la mort qui tue
Bon je ne suis pas haut, il va falloir se sortir les doigts et être concentré pour s’en sortir. Je trouve une ascendance au dessus de ce champs. Je tourne, je tourne, je retourne, je ne lâche pas. Petit à petit je remonte. Il ne faut surtout pas sortir du thermique sinon je vais me retrouver au sol bien de trop rapidement à mon goût. Le vario m’annonce 300 m, il n’y a encore rien de gagné pour s’en… Un papillon ?!? Qu’est ce que fout un papillon à 300 m ? Je le vois battre des ailes comme s’il était à un mètre du sol. Humm… si un papillon arrive à monter à 300 m, c’est que d’un il y a bien une ascendance dans le coin (Moi aussi je monte donc forcément oui) et de deux ce papillon doit faire partie de l’élite des papillons du coin. En proportion, c’est comme si j’étais à 18 000 m, pas mauvais. Maintenant je ne le vois plus comme un négligeable insecte voletant mais comme le papillon venant au secours de Gandalf dans le Seigneur des Anneaux.
Je ne lâcherais rien. Je ne poserais pas ici. Il est temps de monter. 560m et me voilà qui perd pour beau thermique du papillon.
J’avance, j’avance, mais ça ne monte pas
Peur de l’altitude ? Volonté de ne pas s’approcher des limites d’un espace aérien imaginaire ? Gros manque d’efficacité ? En tout cas, ce n’est plus un point bas, c’est un cross à faible altitude. Un digne entraînement pour partir en vol de distance sous des TMA.
Je redescends au 220 m, j’avance, je zérote, je monte un peu, je reperds. Que c’est mentalement épuisant.
Me revoilà encore dans une mauvaise posture quand je remarque une buse qui enroule un peu plus bas que moi.
Une buse ? Peut être mais moi j’y vois les aigles venus sauver Gandalf.
Encore une fois je n’ai pas le droit de lâcher. il faut que je m’en sorte que je grappille petit à petit. Ce que je réussi après 30 min à me battre et avoir parcouru 5 km. j’atteins enfin une altitude confortable. J’en profite pour réfléchir aux raisons pourquoi j’ai autant galéré à sortir de mon point bas. Mais en même temps si je me refais la trilogie du Seigneur des Anneaux en vol, je ne peux pas être bien concentré.
TMA te revoilà
Durant mon périple à basse altitude, je n’ai absolument pas surveillé mon cap. trop heureux de réussir à remonter, je ne occupe plus du tout de la TMA. 720, 730, 740, quoi mais je ne peux plus monter que de 20 m ici ? Comme a dit un grand homme un jour « On-se-cas-se ! ». Merde, c’est qu’en même bête tout ça. Faire du rase motte pendant 5 km pour réussir à prendre un bon thermique, directement sous la TMA.
Il s’en suit une longue séquence de vol en crabe, limite à remonter un peu le vent pour s’écarter de cette zone de malheurs.
La remontada !!!
La fin de la remontée en crable a été précipité par la rencontre d’un nouveau thermique qui celui-ci m’emmena jusqu’à un appréciable 1 400 m.
Encore une fois j’ai essayé de me battre mais une erreur et se fut perdu. A peine sorti du thermique, j’ai commencé à m’enfoncer entre -2 et -3 m/s sans jamais réussir à retrouver l’ascendance. Au moins je ne peux pas dire que je ne trouvais pas de bon terrain pour poser.
Récup’
La voile pliée me voilà parti pour de longues heures de marche et quelques dizaines de kilomètres. De quoi à m’entraîner pour les vols-rando. Il fait beau, j’ai à boire, à manger, le coin est joli, je vais pouvoir finir au bord de la Vilaine. Je pars en ne pensant pas revoir la voiture avant le début de la nuit mais voilà qu’1h20 après Léon me propose de me ramener à l’aérodrome. Bien que gêné de déranger, je sens le baroudeur toujours prêt à rendre servir comme pour remercier ceux qui l’ont aidé lors de ses périples autour du monde. Me voilà embarqué dans sa voiture, une bouteille de jus de pomme maison à déguster avec quelques dizaines de minutes pour rencontrer le plus grand voyageur de notre club.
Un grand merci Léon et je peux te promettre une chose, tu m’as fais découvrir ton jus de pommes. La prochaine fois que l’on se verra je te ferais découvrir une autre spécialité (d’un autre coin) pour te remercier.
Bilan
Encore une fois un magnifique vol de plaine. Un bon exercice de persévérance et de concentration lors de mes passage à basse altitude. Avant le décollage, j’espérais faire une plus grande distance mais au moment du largage, j’aurais été heureux de juste réussir à prendre un thermique en local. A partir du premier point bas, je me voyais au sol 2 min après. Visons d’abord très haut pour ensuite avancer par petit pas.
En revoyant la trace GPS, je remarque qu’il n’y a vraiment que la prise du thermique m’emmenant à 1 600 m qui a été propre. Le reste du temps je n’arrivais qu’à un très faible tôt de montée. Il va vraiment falloir que je m’entraîne à la prise de thermique pour gagner en efficacité.
A: Largage du treuil
B: Permier thermique en local
C: Point haut au dessus de Redon
D: Point bas du papillon
E: Cross en point bas
F: Montée sous la TMA de Nantes
G: Dernière montée à 1400
Au moins à faire des vols aussi bas, je vais être prêt pour voler sur le site de la 4 Voies et réussir à faire de la distance tout du long sous la TMA.
Conclusion
Maintenant je peux le dire ce suis fan ! Du parapente, c’était déjà le cas, mais du vol de plaine aussi. Quand est ce que l’on recommence ?
Ce récit est fait par un pilote qui est globalement pas très expérimenté et surtout pas en plaine. Il n’a ABSOLUMENT PAS but d’être un modèle pour rien. Je dois l’avouer que le but est autant d’avoir des retours de pilotes plus expérimentés que de partager à d’autres pilotes curieux
Vidéo
Contexte du pilote
J’ai commencé le parapente dans les Pyrénées (Accous) avec deux stages en 2016 et 2017. Depuis le début de mon autonomie (2017), j’ai surtout volé en montagne, que ce soit dans les Alpes, les Pyrénées Espagnols et Français. Jusqu’à il y a une semaine, voler en Loire Atlantique consistait surtout à combler gros manque de vol avec du soaring sur la cote. En 2019 j’ai suivi un stage d’initiation au cross, toujours à Accous. Puis j’ai pu réaliser de bons cross, relativement à mon niveau, dans les Alpes en autonomie. Un cap était passé, le bocal c’est beau, plus loin c’est au moins aussi beau. La semaine avant ce vol, j’ai pu vraiment me mettre à la pratique du treuil durant 3 séances et un petite distance de 15km. La découverte de la plaine commence et première question: « Mais comment on s’appuie sur le relief ici ? ».
Contexte du vol
Site de vol
Ce dimanche, le site choisit par le club pour lancer une session de treuil est la Jalousie à Guémené-Penfao au Nord-Ouest de la Loire Atlantique. Une grande piste à peu près droite avec pas mal de champs généreux en thermiques.
Les conditions et la piste nous permettaient de larguer environ entre 340 et 400m.
Conditions météo
Prévisions
Nous voila dans le gros problème de ma préparation de cette journée et plus globalement un de mes plus gros défaut: Mon analyse météo en plaine est bien de trop succincte. Je le vois bien en écrivant ce texte, quels étaient les conditions que j’avais prévu ?
Du NNE vers 10km/h en début de séance qui passe plus en NE à 15km/h en deuxième moitié d’après midi
Niveau couche convective, je voyais un plaf vers 1500m
Quelques nuages (Grande avancée par rapport à toutes les séances précédentes !)
Bon on peut dire OK pour le vent au déco mais après sur un cheminement en SO ? (Mon objectif de base était de travailler les thermiques en local, mais cela n’excuse pas). Des infos sur la brise ? Alors là aucun idée, j’ai juste appris la semaine passé que la brise pouvait entrer loin dans les terres. Une confluence ? Ouhla, les amis du club en parle mais je n’ai pas du tout regardé cela. La puissance des thermiques ? Euh déjà comment on détermine cela …
Il va falloir que je bosse sérieusement les prévisions météo en plaine, là ce n’est pas au point. Mais au moins il y a moins de pièges lié à cela qu’en montagne (Ou peut être que je me trompe). Peut être que c’est même ça le piège, j’ai eu un peu trop tendance à me dire « En plaine c’est facile, tu prends la direction du vent et tu avances ». Bref, pas fou tout ça.
Observations
Au niveau du vent au déco, les prévisions annoncées semblaient bien corrects, le plaf à un peu plus de 1600m et de beaux petits cumulus se formaient dès midi. Sur les nuages, j’ai fais une observation pour laquelle je ne connais pas encore les causes. Les nuages se formaient premièrement au Nord (NO ?) du site et durant toutes l’après midi, la direction NO était bien plus généreuse en nuage que la direction Sud. Cette observation a continué lors de mon retour en voiture entre Saint-Nazaire et Nantes. Peut être que les cums de plaine respectent les TMA. Mais à mon avis la réponse se situe plus vers l’influence de côte à quelques dizaines de kilomètres.
Réglementation aérienne
Regardons maintenant les zones aériennes pour un vol avec un vent de N à NE.
Avant toutes choses référençons les zones du coin pour bien visualiser (Les zones inaccessibles ont été ignorés). La pression considérée était à 1033hPa. N’étant pas expérimenté en aviation, je ne suis pas très à l’aise avec les pieds ou les niveaux de vols. Par habitude je passe tout ça en altitude AMSL exprimée en mètre.
Label
Min noté
Min mètre
Max noté
Max mètre
TMA Nantes 1.2
2500ft
762m
3500ft
1066m
TMA Nantes 1.1
2500ft
762m
3500ft
1066m
CTR St-Nazaire 1
0ft
0m
1500ft
457m
CTR St-Nazaire 2
1500ft
457m
2500ft
762m
TMA Rennes 3
FL065
2150m
FL115
3674m
Le site de décollage se trouve très proche des limites de la TMA Nantes 1.2 et la TMA Rennes 3. Plus précisément, le point de démarrage du treuil est sous la TMA Nantes 1.2, le largage se passe en dehors des limites de la zone. Le plafond étant prévue à 1500m, et la zone commençant à 762m, il faudra sens méfie. La TMA Rennes 3 est très proche, mais au NE de la position du décollage et son plancher à 2150m permet de ne pas s’en préoccuper.
Une trajectoire bien orientée vers le Sud, ferait passer tout le vol sous la TMA Nantes 1.2 mais pourrait aussi me faire atteindre la TMA Nantes 1.1 pouis les CTR de Saint-Nazaire. Quand on voit l’espace libre en Ouest puis SO, le vent annoncé et le plaf annoncé, ça serait dommage de se restreindre sous 762m.
La décision est prise, si je ne devais pas rester en local, je filerai à longer la TMA Nantes 1.2 jusqu’à atteindre le Sud de Redon, puis je pourrais me laisser porter par le vent en faisant attention à ne pas aller vers Sain-Nazaire. Oui je n’ai pas d’appareil me permettant de visualiser ma position, je compte donc principalement sur ma connaissance de la région et l’établissement de point de repère. Durant cette journée, j’ai testé FlyMe sur téléphone-portable, mais je ne voulais pas me reposer dessus ne l’ayant jamais utilisé et une batterie n’est pas aussi fiable qu’une carte.
On a les conditions, on a les treuilleurs, on a les conducteur, c’est parti !
Déroulement de la journée
Avant le vol
Arrivée sur site à 11h, les conditions ont l’air de suite sympathique. Peu de temps après les premiers cums font leurs apparitions par le Nord. Dès la première treuillé vers 12h30, les pilotes restent en l’air à volonté (On n’a pas envoyé les plus mauvais non plus). Dans l’heure et demi, les premiers 1500 sont atteints. Il va falloir se mettre au niveau, il y a une bonne journée à ne pas louper.
Premier vol, 18min en l’air, deux thermiques de montés jusqu’à 550m avant de les perdre puis une fin sur ton de dégueulante à -2 qui m’emmène au sol. Une cartouche de tirée. Les 3 séances précédentes, je me suis fait avoir sur trois vols prometteurs de cette manière, il va falloir que je trouve comment réagir. Je pense perdre les thermiques en ressortant sous le vent et je me retrouve ensuite face au vent sans jamais retrouve l’ascendance (Pratique cet accélérateur qui ne va qu’à mi-course, il va falloir régler tout ça).
Le vol
La treuillé
Premier coup de pression, durant la montée vers 200m, j’ai l’impression d’être dans un thermique (La trace donne un taux de montée à +3.5, 4.0m/s, mais il faut se rappeler que je n’ai qu’un vario sonore sans écran, donc je ne le sais pas). Je largue de suite. Pour l’instant, tout semble rouler, mais je perds ce thermique après l’avoir retraversé/contourné comme un idiot. Je me retrouve à peu près à 300m sûrement sous le vent d’un thermique sans trop savoir où chercher. Cette décision de larguer avant la fin de la treuillé n’a pas été forcément très pertinente
Premier point bas
Pour bien commencer un vol, après être convaincu d’avoir mal géré la treuillé, rien de tel que de gratter de longues minutes un point bas pour s’imaginer au sol bien énervé.
De mes 300m, j’ai filé au dessus des champs labourés sous le vent du déco. Un peu plus tôt, quelques pilotes ont réussi à prendre dans cette zone. J’ai gratté pendant 5min au dessus de ce champs sans trouver d’ascendance exploitable jusqu’à atteindre les 190m. Là, il faut réagir, face au vent, je ne vais pas avancer, sûrement rien trouver, puis poser dans quelques minutes. Marcher ne me dérange pas, autant faire une fuite vers l’avant, sauter sur les prochains champs intéressants et serrer les fesses pour espérer trouver de quoi à remonter. Petite transition, passage à 180m, ça ne va pas, ça ne va pas. Et là dans le champs suivant, parfait, ça remonte, doucement, mais ça remonte ! De retour à 300m, je reperds le thermique. Ca a marché une fois, ça peut le refaire, je fonce sur le prochain champs en suivant le vent. Une nouvelle ascendance, 380m, et une nouvelle fois, je ne le perds. Ni une, ni deux, je pars quelques champs plus loin. Cette fois, ci j’accroche mieux et me retrouve à 700m. Je peux enfin respirer. Je peux maintenant regarder derrière moi, j’ai parcouru 2,5km en partant avec une trajectoire bien plate.
A: décollage
B: Larguage
C: Recherche du thermique ressenti lors de la treuillée, puis première fuite vers l’avant
D: Premier thermique trouvé
E: Deuxième thermique
F: Thermique salvateur
Premier plaf et TMA
Ce dernier thermique me laisse à une hauteur assez confortable (Très confortable par rapport au 150m 15min avant). Et voila que je fais une nouvelle erreur. Je pensais que la limite de la TMA piquait plus vers le Sud. Ma trajectoire qui suivait totalement le vent ne m’a pas permis de sortir des limites de la TMA lorsque j’atteins le plaf à 1500m. Pendant 4km, j’ai donc traversé la TMA à moins d’un kilomètre de la limite. PAF ! Carton rouge ! Ce n’est que sur la transition suivante que j’ai pu prendre le temps de sortir mon portable avec FlyMe d’activé. Et quand je dis sortir c’est le poser en équilibre sur mes jambes dans le cocon, rien de bien optimisé, le téléphone qui se glissait entre mes jambes à chaque thermique. Il va falloir que je m’équipe pour visualiser les zones, mais il va surtout falloir bien intégrer les équipements au poste de pilotage. Au moins j’aurais appris, étudier une carte c’est bien, des points de repères c’est bien, mais avoir sa position relativement aux zones aériennes en direct c’est mieux !
Deuxième points bas à l’étang d’Aumée
On ne m’y reprendra pas. Je fonce en ONO pour fuir la TMA, ce n’est pas que traverser la bordure de la TMA doit être bien dangereux mais il y a des règles dans le vol libre, soit on (essaye de) les respecte(r), soit on ne vole pas. Je vise un nuage à la vertical de l’étang d’Aumée avec une transition me faisant passer de 1300m à 450m. On n’est pas encore au 180m du début mais les souvenir des prémices de ce vols ne me plaisent pas et je le vis comme un vrai point bas en devenir. Tout cela avant que mon amis le nuage m’emmène avec lui pour atteindre rapidement les 1200m. OK c’est donc ça se fier au nuage. Encore une chose dont je n’ai que très peu eu l’occasion d’expérimenter en montagne. Je me suis toujours plus intéressé au relief. Je me laisse maintenant porter en OSO, gagnant petit à petit pour atteindre les 1650m en suivant la Vilaine.
Elle est où l’analyse météo ?
Rendu à la base des nuages, je me demande maintenant où transiter. Direction Vannes, les nuages semblent bien généreux. Vers Saint-Nazaire et TMA, quelques nuages sont proches et assez sympathiques. Entre les deux, vers Guérande, un trou sans nuage. Fricoter avec la TMA c’est fini pour moi. Je viens à peine de faire copains copains avec tout ces gentils nuages, ça serait bête de les fuir maintenant, je prends la direction de Vannes en ONO. Peu à peu, en descendant, je distingue une belle rue de nuages. Cooool. Je vais dans sa direction, durant ce temps je consulte FlyMe et voila qu’il me donne un vent arrivant de l’Ouest. Sans doute pas très fiable cette application en fait. J’avance, je descends, je n’avance pas énormément et je descends toujours. Je suis peut être dans une merde locale dû à un thermique, j’accélère. PAF ! L’accélérateur qui me lâche. Il va falloir que j’apprenne aussi à faire des nœuds, la corde s’est détachée du crocs fendu gauche. Bon on va faire sans, mais il faut noter l’erreur. Je vérifie ma vitesse sol en tapotant mon BipBip. Ouhla ! En effet je suis contré. J’aurais peut être bien un vent de face venant de l’Ouest. Prendre une rue de nuage à l’envers, je ne suis pas expert des cross de plaines, mais cela me semble une bien mauvaise idée. A mon avis, j’ai du rater quelque chose sur mon analyse météo. Enfin là, je me permets d’affirmer que j’ai louper quelques choses ! De suite, je change de cap pour viser un nuage en direction de Guérande en SO. S’en suis une longue descente aux enfers. 1600m avant de partir vers Vannes, 1200m au moment de changer de cap pour finir à 150m entre Saint Dolay et Nivillac.
A: Premier plaf en bordure intérieure de la TMA
B: « Point bas » à l’Étang d’Aumée
C: Second plaf et décision de partir vers Vannes (ONO)
D: Changement de cap pour le SO
E: Point bas de la mort qui tue
La remonté des enfers
Durant ma transition vers le nuage en SO, j’ai bien vu que vu la hauteur où j’allais arriver, je ne devrais plus me fier au nuage mais à ce qui est sous mes pieds. Je vise une ferme avec de beaux champs labourés/fauchés et même un léger relief orienté en SO. Ce n’est pas une montagne, ni même une colline, mais peut être juste un faux plat. Je me revois dans les Alpes/Pyrénées à chasser les pentes bien orientés. Contrairement aux deux premiers points bas, j’ai déjà fais un vol exceptionnel (Pour moi) et ne serais pas déçu si je posais là. Je pars bien confiant vers cette ferme. Bien vite je me dis que si j’arrive à distinguer une légère pente, c’est que j’ai bien perdu depuis mes 1600m. J’ai du merder quelque chose !
Je m’attends à devoir me battre comme en début de vol, mais là tout se débloque bien vite. Je trouve un thermique, je monte doucement, puis tout s’organise et il me remonte à 1100m. Tout s’est fait comme si c’était naturel. Je me plais à croire que j’étais plus en condition après cet 1h40 à tourner dans les ascendances, mais à mon avis, les conditions ont pu jouer et j’étais surtout plus détendu.
Glide final
Me revoilà à 1000m, je perds mon thermique mais le remercie chaleureusement de m’avoir sauver comme cela. Je vois maintenant très bien la fin de la Vilaine jusqu’à son embouchure, je devine où est Penestin et me surprend à m’imaginer poser là bas. Je savais qu’il y avait des pilotes à voler, j’aurais pu finir ce vol avec un petit soaring, en mode grande classe.
Je planifie mon trajet, en avançant. La masse d’air porte bien, je perds très peu. Il y a de beaux nuages jusqu’à la côte. Je vais peut être pouvoir réussir mon nouvel objectif. Je vise donc deux nuages un peu au SO de la Roche Bernard. Une belle ville comme ça devrait bien pouvoir me déclencher un thermique, niet.
Rien trouvé. Pas grave je continue vers mes nuages, mais je me trouve maintenant bas (400m). Une nouvelle fois je me focalise sur les champs plutôt que les nuages et dévie plus au Sud. J’aurais pu continuer sous les nuages, mais je me serais retrouvé au dessus d’un barrage de foret qui ne me plaisait qu’à moitié vu ma hauteur. Je localise une ferme, de beaux champs autour. Je traverse tout cela, toujours rien.
Dernier champs intéressant avec d’aller vers la foret. Il faut que je trouve sur celui là, je ne pourrais pas chercher plus loin. 100m, un petit pétard, j’essaye de l’enrouler tant bien que mal. C’est tout petit, je le sens mal celui là.
Un tour, deux tour, 3 tours, 3 minutes passent observées par des habitants des alentours. Il faut se rendre à l’évidence, c’est la fin de l’aventure. Je choisis un champs repéré avant. Pas de culture, pas de vaches mais elles ont été là, il y a peu vu les bouses bien fraîches. On doit pratiquer un des sports avec le plus de chance d’être aux nuages à 1600m et à devoir éviter les bouses de vaches dans la même heure.
Récup’
Ensuite heureusement, on avait covoituré avec Arnaud le matin. Il a pu venir me chercher après 2km à pied, juste le temps de profiter de la vue au sol du paysage qui m’a époustouflé en l’air.
Bilan
Un vol magnifique et inespéré en effet, mais aussi beaucoup d’erreur et d’interrogation:
Analyse météo: Honteuse je dirais, jamais je ne partirais à voler en montagne en ne connaissant si peu les conditions du jours. En y repensant, j’ai essayé de retrouver les causes de ce relâchement.
Je ne savais pas la vielle si j’allais vraiment participer à la session. Mais dans tous les cas, cela m’aurait fait un bon exercice.
La méconnaissance des phénomènes météos en plaine: Autant j’ai toujours vécu en plaine mais je ne me suis jamais intéressé à la météo par chez moi comme je l’ai fais en montagne pendant mes vacances. C’est bien dommage, il va falloir que je me bloque du temps pour le faire un peu tous les jours même lorsque ça ne vole pas pour m’entraîner.
Le manque de formation: En lien avec le dernier point, je manque de théorie sur la météo et l’aérologie en plaine. Durant mes stages, j’ai pu acquérir pas mal de connaissance sur les conditions de montagne mais pas celles spécifiques à la plaine. Ensuite je ne me suis pas suffisamment auto formé via des ressources sur internet.
Largage tôt dans la montée: En y repensant, je ne sais pas si ça avait été une bonne idée ou pas. 200m de haut, pas de garantie de retrouver le thermique, la pression de faire à nouveau un plouf. Je pense que j’aurais du qu’en même profiter plus longtemps de la treuillé et lâcher dans un thermique seulement si j’étais plus haut.
Fuite vers l’avant à basse altitude: Était ce intelligent ? Je ne sais pas. Était ce académique ? Non plus. Mais en tous cas, ça a bien marché… et sinon j’aurais bien marché.
Montée dans la TMA: J’ai vu la limite de l’étude de carte. On peut se fixer quelques points de repères mais une fois en l’air, il est bien difficile de savoir exactement où sont les limites. Il va falloir que je finalise mon projet de Kobo branché au vario et en attendant, je vais voir où placer le portable avec FlyMe.
Vent venant de l’Ouest: Alors là par contre je n’ai pas encore d’explication. Je n’ai pas eu le temps d’étudier cela. Mais sans doute qu’il y a un rapport avec la brise et la confluence dont parlaient d’autres pilotes. Durant toute la fin du vol, l’idée qu’il puisse y avoir une composante d’Ouest me perturbait. Bien que je ne ressentais plus que du NO et que FlyMe me le confirmait.
Accélérateur qui lâche: Il va falloir que je trouve une autre manière d’accroche ces crocs fendues. C’est la deuxième fois que cela m’arrive. Je vais aussi pouvoir inclure ça dans la check-list de pré-vol.
Conclusion
C’ETAIT TROP BEAU !!! Ce plaisir de voler aussi bien près d’où j’ai toujours habité. Au plaf je pouvais voir à des dizaines et kilomètres. Au loin, les cheminées de Cordemais, les éoliennes de Campbon, j’avais mon cap, je pouvais rentrer à la maison (Les lois de la physique et les règles aériennes en moins). Moi qui voyait jusqu’à là, les vols dans le coin comme du soaring pour patienter de partir sur des reliefs. Après cette semaine, je découvre la joie de la plaine et de son treuil. Posé à 12km de l’objectif de Penestin, mais sans aucune déception. Je suis surtout posé 40km après le premier objectif: rester en local.